Célébration de la Sainte Catherine Labouré

Biographie de Sainte Catherine Labouré
lundi 28 novembre 2016 01:00
Sophie Mille
Sainte Catherine Labouré Vierge Marie Médaille miraculeuse

Née le 2 mai 1806 à Fain les Moutiers, petit village de Bourgogne à 60 kilomètres de Dijon, Catherine est la huitième enfant d'une famille chrétienne qui en compte dix. Elle est issue d’une famille de riches fermiers. A l’âge de 9 ans, alors qu’elle perdit prématurément sa mère, la jeune fille monta sur une chaise pour embrasser la statue de la Sainte Vierge et elle lui dit :

« Maintenant, tu seras ma maman »

À l'âge de 12 ans, elle prend en charge la direction de la ferme. Malgré la pénibilité de ses tâches ménagères, Catherine était très croyante et elle passait beaucoup de temps à l’église. Elle développa très vite une vocation religieuse. L'appel du Seigneur se manifeste peu à peu et, en 1830, à 24 ans, elle arrive au Séminaire des Filles de la Charité, 140 rue du Bac à Paris, pour se préparer à donner toute sa vie à Jésus Christ en aimant et en servant les plus malheureux, sur les pas de Saint Vincent de Paul. Quelques mois après son arrivée, Catherine Labouré eut des apparitions de la Vierge Marie.

Une première apparition, eut lieu le 18 juillet 1830. Catherine Labouré est réveillée par un enfant auréolé qui l’avertit que la Sainte Vierge l’attendait à la Chapelle. Une fois sur place, la Vierge apparut et lui confit une mission:

« Mon enfant, le bon Dieu veut vous charger d’une mission »

Le 27 novembre 1830, Catherine Labouré a une nouvelle apparition de la Vierge Marie. C’est au-dessus de l’autel qu’elle vit apparaître deux tableaux représentant les deux faces d’une médaille. Dans le même temps, elle entendit la voix de Marie lui disant :

« Faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces. »

médaille

En 1832, eut lieu la première distribution de médailles par les Filles de la Charité. A cette époque, Paris fut touché par une violente épidémie de choléra qui fera plus de 20 000 morts. Ces médailles guériront certaines personnes du choléra et elles seront à l’origine de diverses grâces de protection et de conversion.

Dès lors, les parisiens considéreront cette médaille comme « miraculeuse ». Elle sera synonyme de protection et de guérison pour les catholiques et elle sera par la suite connue dans le monde entier.

Pendant que la médaille se répandit dans le monde entier, Catherine continua jusqu’à la fin de sa vie à se consacrer aux pauvres et aux malades.

Elle mourut en 1876 et fut exhumée en 1933. Son corps fut retrouvé en parfait état et il est aujourd’hui conservé dans un cercueil de verre au sein de la Chapelle de la rue du Bac à Paris.

C’est en 1947 qu’elle sera canonisée, c’est-à-dire mise au rang de Sainte, par le pape Pie XII.

 

Sophie Mille

Equipe des Projets Rosalie