La déforestation de Madagascar est l'une des plus alarmantes du monde tropical ! Dans le sud et le sud-ouest de l'ile, elle a des conséquences graves sur le climat : sécheresse, mauvaises récoltes, malnutrition et famine, avec tout le cortège des maux qui découlent de cette situation de pauvreté endémique...
Cette déforestation s'explique par la culture sur brûlis, l'exploitation forestière, et la production de combustible et de charbon de bois pour les usages domestiques. Ceux qui ont parcouru la route qui descend vers le sud, auront pu remarquer des personnes vendant des petits tas de charbon de bois pour gagner quelques Ariary.
De nombreuses Communautés de Filles de la Charité sont implantées sur la côte sud-est de l'ile et tout au sud, où se trouve la commune de Tshiombe. Partout, nous venons en aide aux familles par diverses activités : dispensaires, centres tuberculeux, visites à domicile, promotion féminine, et dirigeons de nombreuses écoles avec cantines scolaires qui offrent à des milliers d'enfants un repas quotidien !
Les dernières récoltes ont été très mauvaises et la famine touche plusieurs villages. Grâce à des dons reçus nous avons pu acheter de la nourriture à distribuer, mais les besoins sont grands !
Nous nous sentons bien démunies face aux causes de cette pauvreté qui augmente dans notre pays... Mais nous ne baissons pas les bras et tentons de faire de notre mieux là où nous vivons. C'est ainsi qu'est né le projet en 3 phases !
Pour cette ultime phase, nous voulons lutter contre le déboisement dans la région et améliorer la vie quotidienne des femmes qui sont sans cesse en quête de bois, en parcourant parfois plusieurs km, pour préparer les repas.
Nous avons demandé à Alain Guillez, éducateur retraité spécialisé en fumisterie et maçonnerie traditionnelle, de revenir de Suisse pour continuer la formation des jeunes et développer leur savoir-faire dans différents domaines :
Quels-en sont les bénéficiaires ?
Toutes ces nouvelles infrastructures seront premièrement bénéfiques aux femmes de la commune de Nikoly et Marovato, mais également au Centre des Tuberculeux, à la cantine scolaire, et aux filles de l'internat.
Selon les besoins des collectivités, Alain et son équipe construiront 3 types de fours :
1 - Des fours de campagnes auxquels les plus pauvres pourront avoir accès, car ils sont très simples à construire. Ils peuvent être reliés entre eux, ce qui permet une économie d'énergie, les corps de chauffe étroits permettant d'y maintenir la chaleur.
2 - Des fours à 2 entrées, construits par deux ouvriers et un aide maçon, avec des matériaux trouvés sur place : pierres volcaniques, latérite, granit, basalte, pierre calcaire dures, sable, terre de termitières ou argile, cendres de bois.
Alain va apprendre la technique à des maçons expérimentés afin qu'ils puissent continuer à former des apprentis. L'an dernier des jeunes villageois ont déjà participé à la construction d'une telle cuisine. La formation théorique est donnée après un certain temps de pratique
3 - Des fours à pain comme celui-ci réalisé par Alain dans d'autres pays, avec des briques ou d'autres matériaux disponibles localement, avec une porte en fer pour conserver le maximum de chaleur.
Ces fours améliorés permettent une économie de bois de 90%. Le principe est simple : un minimum de combustible pour un maximum de chaleur !
Ils préviennent également les maladies respiratoires provoquée par le monoxyde de carbone et évitent des affections telles que : bronchites, asthme, trachéide, conjonctivite, mal de dos. Enfin, l'importante économie de bois évitera la déforestation et diminuera les corvées de bois et l'achat de charbon.
Etat actuel des fours, et diffusion alarmante du CO2.
Nous nous réjouissons de voir bientôt ces fours améliorés se multiplier dans la région, grâce au savoir-faire que Monsieur Alain a transmis aux jeunes de chez nous.
Dès maintenant nous vous disons de tout coeur : MISAOTRA ! Oui, un immense MERCI aux personnes qui soutiendront notre projet.
100 €
30 €
25 €
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Notre communauté de Tsihombe a été fondée le 11 octobre 1961, fête de la maternité de la Sainte Vierge. Nous sommes actuellement 6 sœurs dans notre maison, nommée Notre Dame du rosaire.
Je suis personnellement responsable du centre social, de l'apostolat en brousse, du groupe de jeunes FTMTK et du développement rural.
135 €