En Inde, le niveau de développement économique des 25 États et des 7 territoires qui la composent est aussi divers que ses religions, ses ethnies et ses langues. L’Etat d’Odissa (Est de l’Inde) fait partie des États les plus démunis de l’Inde, lesquels regroupent plus de la moitié de la population du pays.
Installées à Gunupur dans le cadre de leurs missions, les Filles de la Charité œuvrent auprès des populations abandonnées de la ville et de ses villages environnants. Elles viennent en aide non seulement aux personnes pauvres, âgées ou handicapées mais également auprès des enfants orphelins et des femmes victimes de discrimination et d'abus en raison de leur sexe.
Ces gens sont pauvres, marginalisés. Travailleurs journaliers, ils migrent vers différentes villes pour chercher leur pain quotidien. 80% de la population vit dans les montagnes et leur activité essentielle est l'agriculture.
Un taux de chômage et un endettement élevé les maintiennent dans une précarité et une ignorance extrêmes. Ces personnes ne sont ni en mesure de subvenir aux besoins de leurs enfants en les envoyant à l'école ni en capacité de préserver leur santé.
Avec l’insalubrité de l’eau (toilettes non hygiéniques, bains dans des étangs, rivières, fontaines et réservoirs), les mauvaises conditions d’hygiène et de cuisine accentuent les maladies. Problèmes intestinaux, diarrhée, paludisme, maladies de la peau, rhume et toux, tuberculose, cellule faucille, perte de la vue, sont autant de maux qui touchent les populations les plus fragiles, notamment les enfants.
Depuis leur installation, les Filles de la Charité de Gunupur tentent de leur apporter une aide médicale par des centres de santé comme des dispensaires ou des cliniques mobiles. Elles doivent traverser les villes à pieds ou en transport public régulièrement pour rejoindre l'hôpital et parfois, quand le besoin urgent se fait sentir, elles doivent aussi emmener les enfants depuis les villages éloignés où les transports publics ne sont pas disponibles.
Elles accueillent également au sein d’un internat qu'elles ont créé les enfants pauvres et illettrés qui, habitant dans les milieux ruraux, ont moins de chance que les autres de pouvoir aller à l'école, notamment:
"Grâce à notre présence, beaucoup de nos enfants viennent aujourd'hui de villages très éloignés c'est pourquoi nous leur proposons un foyer d'accueil, surtout aux filles. Pendant les vacances, ils repartent dans leurs villages. Il existe de nombreuses autres école dans notre districts, mais l’éducation y est très pauvre ou les frais de scolarité trop élevés."
Sr Victoria
Les sœurs parcourent des kilomètres pour venir en aide à ces familles et à ces jeunes enfants et étudiant(e)s, c'est d'ailleurs pour cela qu'elles ont hérité du surnom " « les sœurs 4-4 »
Actuellement elles utilisent un vieux véhicule donné par les sœurs d'une communauté voisine, et si celui-ci leur permet de sillonner des centaines de kilomètres par jour, il a fréquemment besoin de réparations qui se révèlent couteuses.
Compte tenu de la loi actuelle sur les véhicules de transport "Odisha 2019", il est également très difficile d'obtenir des permis de conduire, et d'obtenir un certificat de non pollution pour les vieux véhicules .
L’acquisition d’un véhicule devient urgente
« C'est pourquoi on m'a conseillé d'en obtenir un nouveau, ce qui est très nécessaire pour notre communauté. Notre véhicule est utilisé chaque fois que les enfants à l'école ont des besoins et des urgences, pour emmener les malades à l'hôpital, et les élèves et étudiants au foyer, pour visiter les familles que nous soutenons ou nous rendre aux bureaux du gouvernement. Parfois nous devons remmener les enfants dans leur village lorsqu'ils sont atteints d'une maladie contagieuse afin que les autres enfants ne soient pas en contact avec leur maladie. Nous sommes souvent obligées de louer un véhicule. Mais c’est couteux pour nous et cela limite nos interventions. Les frais de scolarité payés par les parents et les subventions que nous percevons nous permettent à peine payer le salaire du personnel, les réparations et l'entretien, en particulier l'eau et l'électricité, les articles de toilette, de premiers secours, l'impôt foncier, la taxe sur l'eau, l'assistance juridique et les autres factures.
Nous n'avons pas les moyens d'obtenir un nouveau véhicule seules » Sister Victoria
Ce projet de mobilité inclusive est destiné aux populations marginalisées autour de Gunupur (dans un rayon de plus 50km autour de la ville).
- Les villageois et leurs enfants bénéficieront de rapide moyen de transport dès que leur santé sera en jeu.
- De même, 80 élèves âgés de 4 et 15 ans qui, venant de villages reculés, pourront poursuivre leur scolarité en logeant au foyer. L'effectif actuel de l'école est de 185 (cent quatre-vingt-cinq) filles et 190 (cent quatre-vingt-dix) garçons.
« Nos élèves sont issus de familles tribales Soura très pauvres qui n'ont pas accès à l'enseignement de base dans leur localité. C'est pourquoi nous leur facilitons le séjour dans le foyer en leur offrant pour un minimum de frais leur nourriture et leur logement. Lorsqu'ils sont malades, nous les emmenons à l'hôpital pour les soigner et en cas de maladie grave ou d'urgence, nous allons les chercher en voiture car les villages sont très éloignés et situés au sommet des montagnes.
Avec ce véhicule, l’éloignement géographique ne sera plus un frein pour que ces villageois accèdent à la santé et à l’éducation
Un très grand MERCI pour votre soutien !!
52 €
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Je suis Sr Victoria, de la Communauté Marillac Niketan. C'est dans le foyer du centre de la ville de Gunupur que tous les gens que nous accueillons vivent et bénéficient directement ou indirectement de notre présence .Avec 5 de mes soeurs, nous avons pour mission d'accueillir et de nous charger de l'éducation d'un nombre croissant d' élèves depuis 2011.
295 €