La ville de Farafangana se situe sur la côte Sud-Est de Madagascar, isolée, à 750km de la capitale Antananarivo. Bien que située au bord de l’océan Indien, elle ne possède pas de port, et l’aéroport de la ville n’est plus desservi depuis 12 ans. Tous les échanges avec l’extérieur se font par l’unique axe routier goudronné, le reste des routes étant des pistes difficilement carrossables en saison des pluies.
La région possède un climat tropical très humide, et elle est régulièrement exposée à des cyclones qui endommagent les cultures et les habitations (85% des maisons sont construites entièrement en matière végétale ce qui les rend vulnérables). Ces conditions climatiques défavorables pénalisent grandement le développement économique de la région.
Cette ville de 50 000 habitants est le chef-lieu de la région Atsimo-Atsinanana comptant 1 million d’habitants. Cette région enclavée est l’une des plus pauvres de Madagascar.
Les habitants de cette région sont peu formés et 57% de la population active est sans instruction. Le taux de scolarisation au lycée était de 0,7% en 2010 (ONU), et 43% des enfants de 5 à 17 ans travaillent (en grande majorité dans le domaine agricole).
Évangélisé à partir de 1898, puis érigé en diocèse en 1958, Farafangana compte aujourd’hui une quarantaine de prêtres.
La Communauté des Filles de la Charité est installée au cœur de la ville depuis 1923, et est composée de neuf sœurs à la maison du Sacré Cœur. Depuis son installation, la Communauté apporte une réponse chrétienne aux difficultés que vivent les habitants de la région.
Sœur Mirana porteuse du projet raconte :
« Notre première vocation est d’éduquer et de donner une instruction solide aux enfants, pour les faire grandir dans la foi et les rendre acteurs du développement de la région. Notre Communauté dirige l'Ecole Sainte Marie, créé en 1910. Cet établissement a connu des développements successifs, dont la dernière phase a été l’ouverture de classes de lycée. L’ensemble scolaire accueille cette année 1920 élèves (filles et garçons) de la maternelle jusqu’au lycée. Parmi ces élèves, beaucoup sont issus de familles très pauvres, et nous proposons à ces enfants le statut de boursier ; ils sont 140 boursiers cette année, et nous leur offrons les frais de scolarité, des fournitures scolaires et la cantine le midi. Dans une région où plus de la moitié de la population est analphabète, nous œuvrons avec nos possibilités pour donner une chance à ces enfants d’enrayer le cercle vicieux de la misère. Pour donner une chance à tous les enfants d’étudier, et particulièrement aux filles, l’école possède un internat qui accueille vingt jeunes filles venues de villages de brousse ainsi que des jeunes orphelines ou avec des situations familiales délicates que nous prenons en charge. Ces filles ont entre 7 et 17 ans. Elles sont logées dans un bâtiment au sein de l’école. »
- Mettre à disposition dans chaque classe des dictionnaires, adaptés au niveau des élèves. En primaire, un dictionnaire est suffisant, car seul l’enseignant l’utilisera. Au collège et au lycée, 4 dictionnaires par classe seront utiles pour que le maximum d’élèves puisse s’en servir (l’effectif d’une classe est de 45 élèves en moyenne).
- Les élèves ont soif d’apprendre, et ils ont rarement l’occasion d’utiliser un dictionnaire. Ce projet va leur permettre une meilleure maîtrise du français, indispensable à Madagascar pour poursuivre des études supérieures.
Ce projet va donc les mettre dans de meilleures conditions pour réussir leur avenir professionnel et nous espérons que nombre d’entre eux deviendront les professionnels compétents dont le pays a tant besoin.
Les bénéficiaires du projet seront donc les élèves du primaire, du collège et du lycée, soit au total 1 620 élèves, répartis dans 40 classes.
Grace à votre générosité, ces enfants et ces jeunes pourront espérer un avenir meilleur :
MERCI !
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Je suis Sœur Mirana, Fille de la Charité depuis 13 ans. J’occupe actuellement le poste de directrice adjointe du Lycée Sainte Marie à Farafangana, qui scolarise 1920 élèves. Je suis également chargée d’enseigner les mathématiques en 5e et en 4e.