Karm El Zeitoun, un lieu de répit pour les pauvres dans un Liban traversé par crises et conflits 

Après des années de crise économique et d’inflation galopante, suivies de l’explosion meurtrière de 2020, l’entrée du Liban dans le conflit israélien s’est révélée une nouvelle épreuve traumatisante pour le moral de la population.

Malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024, les gens sont épuisés et écrasés par les malheurs, mais ils luttent tous les jours contre la peur et le découragement.

La population ne cesse de s’appauvrir. L'état de santé des libanais s'aggrave faute de moyens et de médecins. Les élèves sont empêchés de vivre une scolarité normale du fait des coupures d’électricité, du manque d’enseignants et de la fermeture des classes.

Dans ces moments de détresse, la présence des Filles de la Charité est plus que jamais indispensable pour assurer sécurité, stabilité et réconfort.

Au dispensaire de Karm el Zitoun, dans un quartier pauvre de Beyrouth où elles sont installées depuis 1953, les sœurs offrent médicaments, soins, repas, aide sociale, tout en s’investissant dans l’éducation des enfants. Elles vont aussi à la rencontre des sans-abris.

Assurer des soins médicaux pour de jeunes mamans et permettre à des enfants de poursuivre leur scolarité 

Les Filles de la Charité veulent casser les systèmes inégalitaires en réalisant des projets pour assurer les besoins essentiels des mères et de leurs enfants. Les femmes sont souvent les premières victimes de pauvreté, d’inégalités, de violences et de discriminations. Résoudre leurs difficultés, c’est aussi protéger leurs enfants pour leur construire un avenir meilleur.

A travers ce projet « Des lendemains qui chantent », les soeurs ont à cœur de permettre à 30 enfants d’être encadrés par des professeurs pour assurer la continuité de leur cours le soir, et d’offrir des soins médicaux à 50 jeunes mamans.

« Nous voulons proposer aux enfants du quartier une étude du soir cinq fois par semaine. Nous sommes en mesure d’accueillir 30 enfants répartis en deux groupes. Pour cela, nous devons aussi assurer l’encadrement par 2 enseignantes.» Sr Rita

« En plus d’un accompagnement scolaire, nous souhaitons offrir à 50 femmes, souvent de jeunes mamans du quartier, des soins gynécologiques à raison de 4 consultations par an pour chacune d’entre elles ; à noter qu’après ces consultation, deux examens leur seront proposés : la mammographie et l’échographie. » Sr Rita

Un grand Merci pour votre soutien aux côtés des enfants et des jeunes mamans !