L'absence blesse, l'écoute répare
Enfance et éducation
L'absence blesse, l'écoute répare : Écouter et soutenir les enfants restés au pays
Réduction fiscale

Les partenaires du projet

Fonds de dotation Rosalie Rendu
2 510 €
26 soutiens
2 082 €
Fonds de dotation Rosalie Rendu
2 510 €
4 592 €
sur un objectif de
6 320 €
26 soutiens
J - 8 temps restant
Les étapes
1300 € / 1300 €
Salaires des animateurs pour les 1ers et 2ème groupes d'enfants et de tuteurs
1300 € / 1300 €
Salaires des animateurs pour les 3ème et 4ème groupes d'enfants et de tuteurs
1300 € / 1300 €
Salaires des animateurs pour les 5ème et 6ème groupes d'enfants et de tuteurs
692 € / 1300 €
Salaires des animateurs pour les 7ème et 8ème groupes d'enfants et de tuteurs
0 € / 1120 €
Frais de transport de la soeur animatrice pour les ateliers

Les Philippines, un pays marqué par une migration économique importante

Ce pays compte 214 millions d'habitants. Son taux de pauvreté de 10% le classe au cinquième rang des 11 pays d'Asie du Sud-Est. Cette pauvreté pousse les Philippins à partir travailler à l'étranger pour de très longues périodes afin de subvenir aux besoins de leur famille. 
Ils sont 2,5 millions, 55% de femmes et 45% d'hommes, à travailler en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord, en Europe. Ces « Overseas Filippino Workers » (travailleurs philippins d'outre-mer) envoient des fonds importants chez eux (34 milliards d’euros en 2023) qui contribuent fortement à l'économie nationale et à l’augmentation du niveau de vie de leur famille. 

Mais cette situation a un coût humain élevé. Les travaileurs reviennent au mieux une fois par an aux Philippines : la séparation prolongée des parents et des enfants entraîne de graves problèmes psychologiques et émotionnels.

« Les enfants ressentent un sentiment d'abandon, de solitude, et peuvent développer des comportements antisociaux, de la rébellion, ou même des tendances suicidaires. Ces enfants ont souvent en plus des difficultés scolaires qui se traduisent par un taux élevé d'abandon de l’école. Ils sont aussi plus susceptibles de tomber dans la toxicomanie.
Sous la garde de tuteurs (un proche, un oncle ou une tante…), ils sont parfois maltraités.
Les tuteurs eux-mêmes manquent souvent de compétences parentales adéquates pour gérer les besoins émotionnels des enfants. »
Sr Maria Socorro 

Les mariages, eux, sont mis à rude épreuve, avec un taux d'échec élevé parmi les couples lorsque l’un est parti travailler à l'étranger.

Le projet : protéger les enfants pour faire face aux défis de la séparation familiale

Les Filles de la Charité ont fait appel à la Fondation UGAT, organisme jésuite pour la promotion de la santé mentale des individus et des familles, pour animer des sessions avec les enfants des travailleurs étrangers dans leurs écoles et institutions. Ses intervenants en travail social, psychologie et éducation disposent d'une expertise reconnue et adaptée aux besoins des enfants de migrants.
Le programme vise une efficacité sur le long terme. Il se déroulera sous forme d’ateliers d’écoute et d'interactions personnalisées, et d'une évaluation de leur impact. 

- Les ateliers de « Soins et orientation » ont pour objectif d’aider les enfants à comprendre leur situation unique et à gérer leurs émotions liées à la séparation, en les amenant à reconnaître et à exprimer leurs sentiments, notamment sur le travail de leurs parents.

- Le Camp de Jeunes servira ensuite à pousser les enfants à prendre leur vie en main et à se fixer des objectifs, en leur inculquant des compétences de vie et une « inspiration » pour un nouveau départ positif.

- Les ateliers de conseils pour les tuteurs vont chercher à les sensibiliser aux impacts psychosociaux de la séparation familiale et à leur fournir des outils pour mieux soutenir les enfants. Ils pourront améliorer leurs compétences parentales et leur compréhension des besoins émotionnels des enfants. 

Au total, 8 groupes de 70-100 enfants (en particulier des adolescents) et le même nombre de tuteurs bénéficieront de ce programme psychosocial et spirituel. 

Avec Eux, Grâce à Vous !

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Véronique Cappoen.
Sr Maria Socorro Pilar Evidente

J'ai cinquante-trois ans de vocation en tant que Fille de la Charité. Au cours de toutes ces années, j'ai été affectée à différentes missions : enseignante, directrice musicale, coordinatrice des vocations, formatrice, sœur servante (supérieure locale), administratrice du travail social pendant 24 ans au centre communautaire de Saint Joseph et à l’Hospicio de San Jose.
Actuellement, je suis affectée à la Maison provinciale de Sainte Louise de Marillac - Asie avec 3 missions au niveau provincial : coordinatrice de la protection des mineurs et des adultes vulnérables, Directrice générale de la Fondation Louise de Marillac avec la tâche d'examiner, de recommander au Conseil pour approbation et de contrôler les propositions de projets pour le financement des projets des sœurs pour les pauvres, et enfin surintendante de notre Service de l'aide sociale et du développement.

Paranãque city
Philippines