Issenye, village pauvre et éloigné des villes, est situé à Serengeti à l’extrême Nord de la Tanzanie.
Si le tourisme est la première source de recettes en devises, l'agriculture, constitue le principal moyen d'existence pour les habitants, dont 80% vivent dans un état de pauvreté voire extrême pauvreté.
« Le village Issenye ne voit pas beaucoup des nombreux visiteurs ou touristes qui viennent au Parc national de Serengeti car notre route est encore en terre battue avec des trous aux secousses fatigantes. Ils préfèrent passer ailleurs et les populations aux abords de ces passages profitent pour un peu de petit commerce. » Sr Domitienne Esuba
« La région est désertique, sèche et sablonneuse. Les champs, la source première des revenus connaissent beaucoup de retard de croissance du fait des perturbations climatiques. Il n’y a pas beaucoup de possibilités de forage et c’est couteux. Les vaches commencent à maigrir. Ce sont elles qui labourent les champs, transportent les produits, fournissent le lait frais pour l'alimentation. Il y a très peu de véhicules pour le transport local. Les gens commencent déjà à s'inquiéter pour l'alimentation dans les jours à venir.»
En mission en Tanzanie depuis 2021, Sr Domitienne s’est vue confiée par sa communauté la responsabilité d’aller construire une école maternelle destinée à accueillir de très jeunes enfants de familles pauvres.
« L’éducation est très limitée car très peu d’intellectuels ou de gens formés peuvent aider les autres. La scolarisation des enfants est vraiment faible à cause de la pauvreté des parents qui n’arrivent pas à payer les frais exigés.»
« Les enfants sont trop souvent délaissés, abandonnés à eux-mêmes pendant l’absence des parents occupés aux champs. Mal encadrés, ils peuvent être l’objet d’abus, parfois violés ou volés pour être vendus à l’étranger. »
« Il y a quelques écoles éloignées du village où on trouve une petite école dans une situation très précaire. Beaucoup de parents refusent d’y envoyer leurs enfants. Certains les avaient envoyés dans des pensionnats du Gouvernement qui viennent d’être supprimés pour les petits. »
Après avoir acquis un terrain, les Filles de la Charité ont pu débuter il y a 2 ans la construction de l’école maternelle, baptisée « Marguerite Naseau House ».
« L’Inspection de l’Enseignement du District l’a acceptée et est venue donner les instructions à suivre pour sa réalisation mais notre problème est que cette école ne peut pas encore fonctionner : les travaux ont pris du temps à cause de l’érosion : l’eau des pluies a creusé profondément un trou sous les fondations d’une salle de classe. Ceci nécessite un aménagement autour de tous les bâtiments. »
« Nous avons également besoin de compléter l'équipement des salles de classe et des bureaux et d’aménager une cuisine. Le Gouvernement exige l’alimentation journalière de deux repas pour les élèves : le petit déjeuner et le repas avant la sortie des classes. Mais les parents ne perdent pas espoir…»
Ce projet « Les murs porteurs » permettra de terminer les travaux de financer l’acquisition de mobilier pour les classes et les bureaux, d’installer des équipements sanitaires et d’aménager la cuisine.
« Avec cette école, les enfants seront en sécurité et bénéficieront d’éducation et d’instruction au lieu d’être envoyés au travail dans les champs. » Sr Domitienne
60 ou 70 enfants de 4 ans seront encadrés par 2 sœurs et 3 enseignantes.
Des parents seront chargés de contribuer aux tâches administratives et à l’entretien.
Une « matrone », 2 cuisinières et les 2 gardiens de jour et de nuit complèteront le personnel au sein de l’école.
Grace à votre soutien, ces jeunes enfants pourront enfin être accueillis au sein de l’école pour débuter leur maternelle.
100 €
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Née en 1958 à Lukolela en République Démocratique du Congo, je suis entrée dans la Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul en 1977. J’ai servi le Seigneur dans les pauvres comme enseignante du primaire et du secondaire dans la République Démocratique du Congo (R.D.C) et la République du Congo (R.C), dans la formation pastorale en paroisse et autres formations.
Je suis actuellement en mission en Tanzanie depuis 2021. La communauté de Serrengeti est presque totalement nouvelle. Nouvellement arrivée avec deux autres sœurs, je m’occupe de la construction d’une petite école maternelle difficile à trouver dans ce milieu reculé.