Contexte
La ville de Nsimalen est située à 30 km de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Lorsque les Filles de la Charité sont venues s'y établir en 1984, c'était un grand village, avec une population rurale peu scolarisée. Le territoire de la mission catholique était très étendu, et les besoins pastoraux nécessitaient de fréquents déplacements pour rejoindre les personnes vivant dans les alentours. Les soeurs ont été sollicitées pour diriger le petit dispensaire où les villageois venaient se faire soigner, et les consultations de PMI (protection maternelle et infantile) s'y développaient.
Au moment de la planification d'un nouvel aéroport international proche de la capitale en 1991, une grande partie des terrains de la mission ont été réquisitionnés pour ce projet (aéroport se trouvant à 2 km de notre paroisse). Que de bouleversements pour la population qui fut privée de terre, et qui dut s'en aller ailleurs ! C'est ainsi que le Dispensaire de Nsimalen a vu le nombre des consultations diminuer d'année en année, jusqu'à sa fermeture.
Les personnes âgées et handicapées ne sont pas parties !
C'est lors de nos visites aux malades et aux pauvres des villages des alentours que nous avons rencontré des personnes très abandonnées, qui mouraient dans des conditions inhumaines. Devant cette réalité, la communauté a cherché les moyens financiers nécessaires à la construction d'un foyer d'accueil pour ces personnes âgées et des malades chroniques, dans le but de les soigner, les entourer d'affection et leur donner le nécessaire "pour les aider à bien vivre et à bien mourir" selon l'expression de Saint Vincent de Paul.
Le centre Louise de Marillac
Ainsi est né le Centre d'accueil Louise de Marillac avec une capacité de 30 lits. Actuellement, nous sommes 4 Filles de la Charité et 4 laïcs engagés dans le Foyer. Les postulantes viennent aussi contribuer à l'animation des résidents qui apprécient le climat de joie et d'attention personnalisée que nous portons à chacun. Souvent, ils expriment leur joie d'avoir retrouvé une grande famille.
Nos critères de choix lors des admissions sont toujours les plus abandonnés, ceux qui n'ont plus de famille ou ont parfois des enfants qui habitent au loin qui ne peuvent s'occuper de leur parent devenu dépendant. Les personnes résidentes sont soignées jusqu'à leur mort, et il n'est pas rare qu'aucun proche ne soit présent à l'enterrement.
Que pouvons-nous faire ?
Nous ne visons pas la rentabilité, mais comptons sur la Providence qui s'est toujours manifestée par des donateurs (dons en espèces et en nature). Pour offrir à nos résidents de meilleurs conditions de soins, nous espérons pouvoir acheter, grâce aux amis des Projets Rosalie, des matelas anti-escarres, des fauteuils spéciaux, un chariot d'urgence, un paravent et autres moyens auxiliaires.
Au nom de tous ceux qui bénéficieront de votre soutien, un grand MERCI !
50 €
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Je suis Fille de la Charité, et suis toujours à Dschang. C'est en tant que membre de la commission des projets de notre Province que je présente ce Projet Rosalie, car le Foyer Louise de Marillac de Nsimalen n'a que rarement une connexion à Internet ! J'ai vécu plusieurs années dans cette maison et y retourne périodiquement pour participer à la formation des postulantes.
La communauté de Nsimalen est actuellement composée de 4 Filles de la Charité : Sr Teresa (Italienne), Sr Lilian et Sr Eloge (Camerounaises) et Sr Maria Anne (Malgache), ainsi que de 4 postulantes Camerounaises.
400 €