Grâce à la forte croissance économique du Rwanda ces dernières années, les progrès sociaux ont permis de faire baisser la pauvreté du pays. De fortes inégalités persistent toutefois entre la capitale Kigali et le reste du pays.
Même à Kigali, les plus pauvres se sentent exclus de la vaste modernisation de la capitale : les bidonvilles sont progressivement rasés et les habitants expulsés de leur foyer. L’exode rurale vient également grossir le nombre de familles pauvres à la recherche d’un emploi et d’un toit, alors que le taux de chômage et l’inflation augmentent.
« La situation économique est très faible, il y a beaucoup de chômage, de problème de logement, beaucoup vivent du petit commerce pour trouver de quoi manger mais il y en a qui ne mangent pas à leur faim. Les autres cherchent un travail domestique chez les riches pour gagner un tout petit salaire journalier. » Sr Anastasie
Parmi les millions de rwandais qui vivent dans des conditions difficiles, les jeunes filles qui n’ont pas eu l’accès à l’éducation ou à une formation sont plus vulnérables que les autres.
« Les jeunes filles viennent en ville pour gagner leur vie. Le travail qu’elles trouvent, c’est être servantes dans des familles riches et la plupart risquent d’avoir des grossesses précoces. Après, elles ont honte de retourner dans leurs familles et elles font de la prostitution pour un montant insignifiant. Parfois, elles attrapent des maladies comme le VIH/sida et autres maladies transmissibles. » Sr Anastasie
Implantées à Kigali dans le district de Nyarugenge depuis 1989, les Filles de la charité ont à cœur de promouvoir l’autonomie de ces jeunes femmes en leur donnant les moyens de s’assumer par une activité génératrice de revenus.
Les 3 sœurs de la communauté de Filles de la Charité de Kigali ont décidé d’aider 10 femmes qui vivent de la prostitution.
« Leur aspiration est de trouver le moyen de travailler et de quitter la rue, c’est pourquoi nous voulons les aider à créer une micro-entreprise ou un petit commerce. » Sr Anastasie
Atelier de coupe-couture, échoppes pour vendre des habits ou des souliers, étal de légumes et de fruits, gargote, vente de charbon, sont autant d‘activités qui leur permettront de gagner leur vie.
« L’objectif pour ces femmes est de les aider à sortir de la prostitution en leur créant un emploi, et qu'elles puissent regagner leur estime de soi, leur dignité et leur liberté.
Nous les suivrons sur leur lieu de travail et à leur domicile, et leur apprendrons à gérer leur épargne. Leurs enfants, eux, ne souffriront plus de faim et pourront avoir un logement et une éducation, être nourris, vêtus et bénéficier de soins de santé. » Sr Anastasie
Merci pour votre soutien auprès de ces 10 femmes qui veulent reprendre leur destin en main.
Avec Elles, Grâce à vous !
30 €
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20 €
Je m’appelle Sœur Anastasie MUKARUGABIRA. J’ai 34 ans de vocation dans la Compagnie des Filles de la Charité, j’ai travaillé dans deux domaines : La formation des jeunes qui veulent être Filles de la Charité et le service social. Aujourd’hui je suis dans le service social plus précisément « accompagnement des femmes libres » qui veulent sortir de la prostitution et se développer à travers les petits métiers qui les rendent dignes.