Les Filles de la Charité sont en mission auprès de la population vivant à Karm El Zeitoun à l’est de Beyrouth depuis 1958, date d’ouverture de leur dispensaire qui offre médicaments, soins, nourriture et aide sociale aux habitants.
"Le quartier où se trouve le dispensaire est une quartier populaire et assez cosmopolite (libanais, éthiopiens, syriens, arméniens). Toutes ces familles modestes subissent de plein fouet la crise économique sans précédent que traverse notre pays.
Pour rappel, suite à la révolution d’octobre 2019, les prix se sont envolés. S’en sont suivis les confinements et le coup de grâce avec l’explosion du 4 août 2020 qui a soufflé notre belle ville de Beyrouth. Le traumatisme est encore prégnant dans la mémoire des gens. Depuis le 4 août, la livre n’a cessé de dégringoler et aujourd’hui 1$ est égal à 24 000 £LP ( vs 1 500£LP ). En parallèle, les salaires n’ont pas suivi rendant la vie impossible pour les libanais.
Cette situation chaotique a entrainé la fermeture des établissements scolaires et ce n’est qu’en octobre dernier que les enfants ont repris le chemin de l’école. Depuis nous ne faisons que constater les lacunes dans l’apprentissage et c’est pour cela que nous souhaitons permettre à ces enfants de pourvoir bénéficier d’un cadre éducatif solide. Dans la situation dans laquelle se trouve le Liban, l’éducation est primordiale pour la reconstruction durable du pays." Soeur Rita porteuse du projet.
Les Filles de la Charité ont à coeur d'aider les familles à maintenir leurs enfants à l'école et à ne pas laisser les élèves se décourager pendant leurs apprentissages. Pour cela, elles accueillent les enfants dans leur centre après l'école, et organisent certains week-ends des activités pour fédérer les plus jeunes.
Pour permettre aux élèves de reprendre un rythme scolaire adapté, de rattraper leur retard, et d'empêcher le décrochage des plus fragiles, Soeur Rita a pour projet de proposer aux enfants du quartier une étude du soir cinq fois par semaine.
Ces cours concerneront pour le moment principalement les enfants du CP et CE1 qui ont beaucoup de retard à rattraper du fait de la fermeture des écoles en 2019-2020 et 2020-2021.
"Ces cours auront lieu au dernier étage de notre dispensaire que les enfants connaissent bien et qui peut accueillir une dizaine d’élèves ainsi qu’au local des Dames de la Charité qui peut lui accueillir une vingtaine d’élèves. Le but étant de pouvoir accueillir une cinquantaine d’élèves. Nous proposerons deux créneaux d’étude."
Soeur Rita veut que l’encadrement soit assuré par cinq jeunes étudiants libanais.
"Nous souhaitons avant tout que les enfants puissent bénéficier d’un cadre propice au travail pour faire leurs devoirs et que la présence des surveillants soit l’occasion pour eux de poser des questions sur les notions étudiées en cours, mais non assimilées.
Nous souhaitons que les encadrants soient payés afin que ces jeunes volontaires puissent bénéficier d'un petit de revenu, eux dont les perspectives professionnelles sont très floues.
Avec la flambée de l'inflation, le prix des fournitures scolaires est devenu très cher pour l’ensemble des familles que nous supportons et nous souhaiterions leur apporter une aide matérielle pour continuer d'assurer l'éducation de leurs enfants."
Parmi les 5 étudiants nous prévoyons :
Elissa 20 ans étudiante en droit à l’université libanaise. Elle a l’habitude de nous accompagner dans les différentes activités que nous menons auprès des enfants du dispensaire.
Gaëlle 22 ans (soeur de Elissa) étudiante en psychologie à l‘université libanaise. Tout comme sa soeur, Gaëlle a l’habitude de nous accompagner dans les différentes activités que nous menons auprès des enfants du dispensaire.
Joseph 20 ans étudiant en architecture à l’université libanaise. Joseph est engagé auprès des Equipes Missionnaires de la Charité (EMC) qui entreprend des actions sociales auprès des enfants, des personnes âgées et des pauvres.
Lara 23 ans étudiante en langue à l’université libanaise. Elle souhaite devenir traductrice. Lara est aussi engagé dans les EMC.
Marilyne 23 ans est étudiante en gestion à l’université libanaise et est elle aussi membre des EMC.
Ces jeunes ont tous été élèves dans notre école Saint Charles à Beyrouth, école semi-gratuite qui accueille les enfants issus de familles modestes.
En plus de cet accompagnement scolaire, les Filles de la Charité ont à cœur de pouvoir offrir aux enfants du quartier des activités extra-scolaires une fois par mois. La crise économique a lourdement impacté le pouvoir d’achat des Libanais et ces derniers n’ont plus les moyens de pouvoir proposer à leurs enfants des sorties récréatives.
"Nous sollicitons donc votre aide afin de pouvoir leur organiser mensuellement une activité sportive ou culturelle pour rompre quelques instants avec la situation anxyogène qu'ils connaissent depuis ces dernières années"
Un tel projet nécessite une aide financière et c’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité.
Nous avions pour habitude d’être aidés par des bienfaiteurs locaux mais actuellement cette aide devient rare et ces personnes qui nous aidaient sont eux-mêmes dans le besoin à cause de la situation."
Une participation, si petite, soit-elle, nous permettrait de pouvoir mener à bien ce beau projet!
Merci d'avance pour votre générosité
30 €
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Je suis sœur Rita El Khoury, je suis libanaise fille de la Charité depuis 15 mars 2006. Ma mission est auprès des jeunes et le service social au dispensaire de Karm EL Zeitoun en plus j’assure un service des visites en prison avec aide matériel et spirituel.