Madagascar connaît l’un des taux de pauvreté les plus élevés au monde : plus de 75 % de la population vit avec l’équivalent de moins de 1,90 dollar par jour.
Située à 750km de la capitale Antananarivo, la ville de Farafangana (50 000 habitants) est le chef-lieu de la région Atsimo-Atsinanana. Cette région enclavée comptant 1 million d’habitants est elle-même l’une des plus pauvres de l’Ile.
Les habitants y sont peu formés : plus de la moitié de population active est sans instruction et à peine 1 élèves sur 100 suit sa scolarité jusqu'au lycée. 43% des enfants de 5 à 17 ans travaillent et presque exclusivement dans le domaine agricole.
L'absence de routes entrave particulièrement le développement économique de la région, laquelle est de surcroît régulièrement exposée à des cyclones qui endommagent les cultures et les habitations, l’ile subissant en moyenne trois cyclones par an.
« Allez voir à l’œil » disait Saint Vincent.
N’hésitant pas à sillonner en voiture de jusqu’à parfois 5h de route par jour jusqu’aux endroits les plus reculés, les Filles de la Charité (appelées régulièrement "les sœurs 4x4") assurent de nombreuses visites à domicile pour mieux répondre aux besoins fondamentaux des personnes seules, ou des familles en grande difficulté.
"Actuellement, nous subissons les conséquences du réchauffement climatique ; nous sommes dans la crise de la sècheresse. Dans certains endroits, on a du mal à trouver de l’eau à boire. Tout est sec, la population ne peut pas planter. Et les feux se multiplient." Sr Marie-Clarisse
Alors que 85% des maisons sont construites entièrement en matière végétale (ce qui les rend vulnérables), un incendie a ravagé un village de pêcheurs en novembre 2020 laissant plusieurs familles sans toit pour s’abriter, certaines se retrouvant acculées à vivre au pied des arbres.
« Attisés par le vent, les flammes ont détruit 80 cases. Ces familles n’ont plus rien: ni maison ni matériel pour pêcher.»
Certaines familles ont perdu des proches, ou ont des enfants qui ont étés brûlés pendant la catastrophe.
L'urgence du projet est la reconstruction de cases pour redonner un cadre de vie stable aux bénéficiaires. Ce projet porté par Sr Marie-Clarisse et Sr Francine (responsable du centre social) permettra à ces victimes, souvent des femmes seules, d’être à l’abri des intempéries et de continuer leur activité.
Le projet s'adresse à 6 familles, qui sont d'autant plus dans le besoin que bientôt arrivera la saison des pluies.
Ils vivent dans des tentes de fortune en attendant la construction de leur logement.
"Une fois ces cases construites, nous nous assurerons que chaque maison soit bien entretenue et que les familles fassent très attention pour éviter un prochain incendie" Sr Marie Clarisse
Grâce à votre soutien, nous pourrons apporter de l’espérance à ces victimes
Merci pour ce que vous faites pour eux
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Je suis entrée dans la Compagnie des Filles de la Charité en 1982. Depuis 2018, je suis en mission à Farafangana comme responsable d’une Communauté de 10 Sœurs. Ensemble, nous essayons de répondre aux besoins des pauvres autour de nous.
Notre Communauté possède un centre d’accueil social, ouvert tous les matins pour recevoir les personnes démunies ayant besoin de notre aide : les femmes en détresse, les enfants pauvres, les malnutris et les familles défavorisées, les personnes handicapées et les malades mentaux