Kicuriko est un des districts à la périphérie de la ville de Kigali au Rwanda. Cette agglomération est habitée par des familles pauvres qui habitent à plusieurs dans les bidonvilles.
« Les gens pauvres vivent de l’agriculture, du petit commerce et des travaux éventuels : construction, arrangements des routes, employés des maisons, avec un revenu faible, uniquement pour arriver à survivre jour au jour sans penser au lendemain » relate Sr Olive
Près de à 50% de la population du quartier est catholique, l’autre 50% est composée des différentes confessions : musulmans et d’autres confessions chrétiennes et non chrétiennes. « Mais, jusqu’à maintenant, il y a une bonne attente entre les différentes religions »
Dans cette région, les Filles de la Charité gèrent une école maternelle et primaire de 361 élèves (dont la moitié sont issus de familles aux ressources précaires) et assurent des visites à domicile pour soutenir et soigner pour les personnes âgées et malades. Elles tentent également d’imaginer des réponses sur le terrain à toute situation de pauvreté.
Dans le cadre de cette mission, Les filles de la Charité œuvrent à aider les femmes à devenir autonomes et responsables de leur vie et ont à cœur de leur donner accès à une place méritée dans leur société par la formation et l’esprit entrepreneurial.
Victimes de la misère, les mères se battent pour répondre aux besoins de base de leurs enfants : alimentation, scolarisation, habillement, et soins médicaux. Elles tentent ainsi de survivre à travers des petits commerces ambulatoires qui sont malheureusement devenus interdits par une nouvelle loi qui vient d’être promulguée.
« Il faut exercer un commerce reconnu et dans les lieux acceptés par les autorités locales sinon les mamans sont souvent attrapées et punies. Celles qui s’y engagent risquent la prison et le paiement des amandes. Pour accéder à ces marchés, il faut un capital un peu élevé afin de vendre et pouvoir payer toutes les taxes prévues par la loi » Sr Olive
Les Filles de la charité ont ainsi décidé d’aider 10 femmes en contribuant à leur installer des places de commerce en conformité avec la loi et de leur acheter le matériel de base nécessaire à la construction de ces échoppes.
Le soutien des Projets Rosalie permettra d’abonder cette mise de fonds initiale pour financer le stock permettant à ces mères de vendre fruits et légumes, produits de première nécessité, repas cuisinés, article de vêtements….
Ces 10 femmes seront accompagnées par les sœurs dans la définition de leurs objectifs et dans le suivi de la gestion de leur commerce
· Les sensibiliser et les former sur leur droit d’avoir un travail digne
· Réveiller en elles leurs capacités de se promouvoir.
· Les former à la gestion de leur commerce, au suivi de leur budget et à l’épargne
· Assurer la croissance économique de leurs familles.
Marie Claire a trouvé elle même une machine à coudre mais il lui manque les pagnes pour faire un petit atelier de couture
ll y a tant de manières de faire la charité. Le petit secours en argent ou en nature que nous donnons aux pauvres ne peut durer longtemps. Il faut viser à un bien plus complet, plus durable : étudier leurs aptitudes, leur degré d’instruction et tâcher de leur procurer du travail afin de les sortir d’embarras - Sr Rosalie Rendu
Un grand merci pour votre soutien à leurs côtés dans ce projet professionnel
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Je suis Sœur Olive NYIRANZAKIRA, Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul dans la Province d’Afrique Centrale.
Je suis membre de la Compagnie des Filles de la Charité depuis 2013.
Après le séminaire, en 2015, j’ai été envoyée en mission dans la Communauté de Mukungu à l’Ouest du pays au service de la pharmacie.
En 2020, j’ai été envoyée dans la Maison Provinciale à Kigali pour mettre en application mes connaissances professionnelles et en même temps je suis coordinatrice des projets au niveau provincial.