Midjivin est un canton situé dans la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun et compte près de 12 900 habitants. La population vit essentiellement d’une agriculture de subsistance et de petit élevage. Pour enrichir, leur alimentation, les habitants doivent souvent vendre le peu de réserves de leur grenier afin de pouvoir completer par un peu de protéines.
Alors que de nombreux jeunes et adultes quittent les villages pour les grandes villes à la recherche d’une vie décente, cet exode rural contraint les parents à laisser leurs enfants sous la responsabilité de leurs anciens déjà affaiblis physiquement et ne disposant que de très faibles ressources.
Dans le cadre de leurs missions, les Filles de la Charité s’attachent à veiller à la nutrition et à la santé de ces personnes âgées démunies dont la plupart sont des veuves ou des femmes abandonnées.
Sous la rudesse du climat et faute de moyens financiers, plusieurs d’entre elles sont parfois exposées à la famine et sont toujours dans l’impossibilité de se soigner convenablement.
« Quand elles le peuvent, elles achètent des "médicaments de rue", lesquels ont des conséquences très néfastes sur leur santé » nous rapporte Sr Lorraine porteuse du projet.
Certains villageois de Midjivin et des villages environnants sont venus rencontrer les sœurs pour solliciter une aide alimentaire et médicale pour leurs parents âgés. D’autres personnes en détresse sont trouvées par les Filles de la Charité elles-mêmes lors des visites à domicile dans les quartiers et villages.
Une quarantaine de personnes reçoivent ainsi de la Communauté un repas équilibré chaque dimanche après la messe.
« Elles sont à majorité très pauvres, délaissées et même abandonnées. Leur état sanitaire est désespérant : fatigue, problèmes de tension, de rhumatismes aiguës, toux, paludismes chroniques...» Sr Lorraine
L’aide apportée permettra d’acquérir des médicaments adéquats pour le traitement de leur maladie et de financer les examens de laboratoire dont elles sont exclues.
Avec le concours d’un agent sanitaire (infirmier), elles seront consultées 2 fois par mois et suivies avec une attention particulière.
« Lors de notre première consultation, toutes les femmes ont été déparasitées. En plus, j'ai emmené d'urgence pendant la semaine, un groupe de 10 car elles avaient une tension très élevée et une toux inquiétantes »
· Procurer les soins à une quarantaine de personnes âgées pauvres
· Soulager physiquement et psychologiquement leur douleur ou leur souffrance
· Augmenter si possible leur espérance de vie
· Lutter contre la propagation des médicaments de qualité douteuse : « médicaments de la rue »
« Chaque fois que l’agent prescrira les médicaments, nous veillerons à les acheter et à aider les malades à les prendre. Pour les personnes âgées qui rencontrent quelques difficultés dans la prise scrupuleuse de leurs médicaments, nous solliciterons l’attention particulière des voisins, en plus de nos visites régulières. Pour les cas critiques qui nécessitent la consultation d’un médecin, nous conduirons les malades à l’hôpital situé à 20 kilomètres de la Communauté pour le suivi médical approprié »
Un projet au service de la dignité des femmes
« Pour les aider à bien vivre et à bien mourir" nous disait Saint Vincent de Paul.
Merci pour votre soutien à leurs côtés
25 €
50 €
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100 €
75 €
50 €
150 €
32 €
120 €
Je suis Sœur Lorraine TOKO, Fille de la Charité de la Province du Cameroun et responsable de la Communauté de Midjivin dans l’Extrême-Nord du Cameroun où sont présentes les Filles de la Charité depuis 1972.
Outre l’œuvre éducative (Ecole maternelle, primaire et collège sainte Catherine Labouré), les Filles de la Charité sont engagées dans la pastorale paroissiale, les visites à domicile et le suivi des personnes âgées.