Brazzaville, la capitale, est située au Sud-Est du pays, sur le fleuve Congo, face à Kinshasa la capitale de la République Démocratique du Congo.
En 1971, les trois premières Filles de la Charité arrivent à Brazzaville. Plusieurs communautés œuvrent maintenant dans l’Archidiocèse de Brazzaville.
Depuis plus de cinq ans, la communauté Notre Dame de la Médaille Miraculeuse des Filles de la Charité à Brazzaville a intégré dans sa mission le service des réfugiés rwandais en situation de pauvreté alarmante. Depuis 2017, ces réfugiés rwandais n'ont plus le statut juridique de « réfugiés» au Congo-Brazzaville et ne peuvent donc plus accéder aux services de base (santé, éducation...).
Les sœurs s’occupent surtout de ceux qui habitent au camp Kintélé et qui sont pour la plupart très vulnérables : des personnes vivant seules ainsi que les familles très pauvres, des personnes traumatisées de tous âges, des grands malades, des vieillards épuisés, des personnes avec un handicap.
L’accès aux biens de première nécessité est un casse-tête quotidien. Les réfugiés travaillent durement tout au long de la journée uniquement pour se procurer de la nourriture qui est loin d’être suffisante et bonne pour la santé. La malnutrition les rend très fragiles et les expose à plus de maladies.
Ils vivent dans des cabanes faites de vieilles tôles, bâches ou en bois, très exigües, et pour la plupart délabrées.
De plus, ils sont continuellement menacés par les propriétaires des terrains qui veulent les chasser du camp. L’État a heureusement interdit toute menace jusqu’à nouvel ordre…
« Le contact régulier avec les réfugiés lors des visites au camp et l’accompagnement des malades dans des hôpitaux a permis de comprendre la réalité désolante des réfugiés. Ils ont exprimé en toute confiance leurs besoins en eau potable, en soins, la nécessité de scolariser les enfants et surtout leur besoin primordial de nourriture. » Sr Pascaline
Le projet permettra de lutter contre la famine au camp Kintélé en permettant à 10 familles rwandaises de cultiver un terrain, tout en donnant notamment du travail aux mères :
- location d’un grand terrain
- location d'un tracteur
- achat des semences
- achats de l’outillage et du matériel pour défricher, préparer la terre, cultiver, récolter.
Avec eux, grâce à vous !
15 €
50 €
100 €
120 €
70 €
50 €
100 €
Je suis sœur Pascaline BIYOUDI, sœur de la Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Arrivée dans la Communauté des Filles de la Charité le 15 mars 1992, j’ai travaillé au Service Social de l’hôpital général Maman Mobutu en 1994. A la Maison Provinciale, j’ai géré la Procure et j’ai assumée la même fonction en 2016 en plus du service de la Prison Centrale de Mbandaka. En 2001, j’ai travaillé comme gestionnaire au Centre de Santé de Référence d’Itipo puis j’ai fait un cours séjour à Bolobo.
En 2004, j’ai travaillé à l’École Spéciale de Brazzaville et à Yumbi en 2007. Je suis rentrée à Itipo pour travailler au service de la nutrition, ensuite en 2013 à Impfondo à l’école de métier, et à la communauté de Lemba en 2022.
Je travaille actuellement dans le service d’encadrement des familles démunies et au service communautaire de la « Maison Notre Dame de la Médaille miraculeuse Brazzaville ».