Les Filles de la Charité sont arrivées en 2000 au Kazakhstan. En 2020, une communauté a été ouverte à Makinsk, ville fondée au début du XXe siècle au milieu des forêts !
Comme dans tout le Kazakhstan, Makinsk est peuplée de nombreux déportés de la Seconde Guerre mondiale ou leurs descendants : Polonais, Allemands, Russes, Ingouches, Tziganes, Biélorusses, Ukrainiens, Coréens, Mongols… de diverses religions : catholiques, orthodoxes, protestants, musulmans…
En savoir plus sur l’histoire du Kazakhstan : KTO TV – « Sous le ciel des Kazakhs »
Les soeurs exercent de très nombreuses missions : catéchèse et préparation aux sacrements, aide aux familles nombreuses, visites aux personnes pauvres, seules, malades, assistance médicale et administrative, hébergement de personnes sans-abri, centre de soutien scolaire et d’activités pour les enfants pauvres, repas pour les adultes en grande précarité…
La population de Makinsk vit de la cueillette dans les bois (baies, champignons, etc.), et surtout de l’industrie avicole où le travail est très dur physiquement. Les habitants ont un faible niveau d'éducation.
« Le revenu mensuel moyen des travailleurs est de 230 €… Mais beaucoup n'ont pas d'emploi fixe et gagnent un peu d'argent en exerçant des petits boulots. Les conditions de vie de ces personnes sont très difficiles. L'alcoolisme, la toxicomanie, et par conséquent la pauvreté matérielle, morale et spirituelle, sont présents à Makinsk. » Sr Halina
« Beaucoup de gens vivent dans des maisons individuelles situées sur des terres humides, construites en argile et en paille, et souvent sans l’eau courante. Ils doivent l'apporter sur des charrettes à partir de points d'accès publics situés en bordure de route. Ce travail est le plus souvent effectué par les enfants… »
Sr Halina
Les jardins potagers permettent d’économiser de l’argent pour acheter le charbon dont ils ont tant besoin pour chauffer leur maison et survivre pendant les mois d'hiver extrêmement froids.
« Tous les bénéficiaires sont des personnes pauvres que nous visitons régulièrement. Ils sont dans une situation de vie si difficile qu’ils ne voient plus le sens de la vie, ils sont tristes, brisés. Les maisons des femmes sont sales et froides... » Sr Halina
4 familles, 4 histoires, 4 actions pour rendre leur vie plus digne
Maison de Mme Tatiana N.
Mme Tatiana N. vit avec son fils et sa mère malade. Elle et son fils bénéficient d'une pension d'invalidité et la mère de Mme Tatiana N. d'une pension. Mais cela ne leur suffit pas pour vivre dignement : ils ont à peine assez d'argent pour acheter de la nourriture.
Les travaux permettront de démolir un vieux mur délabré, d’en reconstruire un nouveau, d’effectuer le plâtrage, et d’installer une nouvelle porte.
Banya de M. Igor, salle de bain traditionnelle russe située à l'extérieur de la maison.
M. Igor est un homme pauvre aidé depuis de nombreuses années par la communauté. En 2023, sa maison a entièrement brûlé dans un incendie. Il a commencé à travailler à l’église comme homme à tout faire pour avoir les moyens de reconstruire sa maison. Mais son salaire est très bas.
Les sœurs veulent aider M. Igor à financer les matériaux pour la reconstruction de sa banya. Il effectuera lui-même les travaux : enlever les restes des murs en bois détruits par le feu, reconstruire des nouveaux murs, et installer un système de chauffage.
Maison de Mme Tatjana Ł.
Mme Tatjana Ł. élève seule ses deux filles et s'occupe de sa mère atteinte d'une maladie mentale. Elle travaille dans une station de lavage de voitures. Son revenu dépend du nombre de clients ; pendant la longue période de l’hiver, il arrive qu'il n'y ait aucune voiture pendant 12 heures d’affilée, ce qui fait qu'elle ne gagne rien…
Les travaux permettront de nettoyer la suie sur les murs, réparer tous les trous et fissures dans les murs de deux pièces, et les repeindre.
Maison de Mme Tatjana K.
Mme Tatjana K. est malade et n'a aucun moyen de subsistance. Son fils travaille et gagne 150 euros par mois, ce qui n'est pas suffisant pour survivre. Une habitante du quartier, elle-même pauvre, partageait avec eux de la nourriture, du charbon. Mais elle doit maintenant aussi chercher de la nourriture à la cuisine de la communauté pour la porter à sa mère malade…
Les travaux permettront de nettoyer la suie sur les murs, de réparer les trous et les fissures dans les murs, et de les repeindre.
« Une fois les fonds reçus, nous pourrons acheter le matériel nécessaire et, dans un délai de 3 mois, les travaux devraient être effectués par des ouvriers locaux et terminés. » Sr Halina
Merci pour votre soutien avant l’arrivée de l’hiver.
Avec eux, grâce à vous !
En savoir plus sur les communautés des Filles de la Charité au Kazakhstan : cliquez ici
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Cela fait 43 ans que je sers Dieu en tant que Fille de la Charité.
En Pologne, j'ai travaillé comme infirmière dans des hôpitaux et des maisons de retraite. J'ai été économe provinciale.
Depuis 3 ans, je suis missionnaire au Kazakhstan dans la communauté de Makinsk. Nous sommes actuellement 2 Filles de la Charité, et nous attendons une 3ème sœur.
Je suis responsable de la cuisine pour les pauvres, je leur rends visite à domicile, je leur apporte une assistance spirituelle et médicale. J'aide également les résidents à obtenir des documents, par exemple une pièce d'identité, une pension ou une pension d'invalidité.