A Butare, au Sud du Rwanda , les Filles de la Charité oeuvrent au service des plus pauvres au sein
de la « Maison Divine Providence » créée en 1998.
Elles s'occupent notamment des femmes les plus vulnérables (souvent atteintes du VIH/Sida) et sont particulièrement attentives à s'assurer de leur santé et des moyens de se réinsérer.
« Ces femmes exercent toujours des travaux précaires mais elles les acceptent car c'est les seul moyen de subvenir aux besoins élémentaires de leurs enfants. » Sr Josiane
Un logement rénové pour 2 mères veuves chargées de famille
2 mères en situation de grand pauvreté vivent dans des maisons insalubres. Avec l’eau de pluie qui ruisselle et stagne, elles et leurs enfants sont souvent exposés aux maladies comme la pneumonie ou le paludisme alors qu’ils sont déjà tous de santé fragile.
Anastasie est veuve, mère de trois enfants, dont un garçon atteint de troubles cognitifs et 2 filles.
« Sa maison, bien usée et vieille, est sur le point de s’écrouler. Nous allons la détruire et en construire ne nouvelle. Pour faire vivre la famille, Anastasie travaille chez des voisins aisés et parvient à gagner un peu d'argent ou des vivres pour elle et ses trois enfants. Malgré tout, c'est une famille qui reste joyeuse et accueillante. » Sr Josiane
Béatrice, atteinte du VIH/Sida, est elle aussi veuve avec un garçon et une fille.
« Sa maison est solide, mais pendant la pluie et la saison sèche, les moustiques entrent et ils ont la malaria presque toujours. En dépit de sa santé fragile, elle essaie de travailler chez les voisins pour trouver le nécessaire pour ses enfants. Elle est très courageuse. » Sr Josiane
La saison sèche s'est prolongée jusqu'à maintenant- Sr Sr Josiane
Les soeurs de la « Maison Divine Providence » peuvent financer les travaux des maçons et de certains matériaux de construction sur leurs propres ressources.
Elles ont néanmois besoin de fonds supplémentaires pour assurer la totalité de ce projet de rénovation qui permettra à ces 2 mères et leurs enfants de retrouver santé et sécurité au sein de logements dignes.
Les Filles de la Charité sont attentives à toutes ces mères, victimes de pauvreté, d’inégalités, de violences et de discriminations. Résoudre leurs difficultés, c’est aussi protéger leurs enfants pour leur construire un avenir meilleur.
Merci pour votre soutien à Anastasie et Béatrice !
Avec Eux, Grâce à Vous
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Je suis Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul depuis 2020. J’ai été en mission au sein de la communauté de Nyamirambo-Kigali comme responsable de l’Atelier de couture. Actuellement, j'oeuvre au sein du service social de la communauté « Maison Divine Providence » à Butare au Sud du pays. Je visite les pauvres à leur domicile, les écoute et les aide à arriver à leur propre promotion à travers des petits projets de développement. Je suis membre de cette communauté « Maison Divine Providence » qui est une communauté formative pour préparer au postulat les jeunes qui désirent d’être Filles de la Charité.
52 €