Installées depuis 2009 au Burkina Faso, les Filles de la Charité accompagnent traditionnellement les populations les plus fragiles dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’aide aux pauvres et des prisonniers.
Confrontées aux catastrophes climatiques et aux menaces terroristes dans le pays (attaques des groupes armés dans le nord et l’Est du Burkina), elles apportent également secours d’urgence et aide humanitaire aux populations réfugiées.
Selon l’Agence de l’ONU pour les réfugiés, 1 personne sur 20 au Burkina Faso est aujourd’hui déplacée «dans le cadre de la crise humanitaire et de protection qui connaît la croissance la plus rapide au monde.»
Avec cette pression démographique dans les zones de refuge , les ressources disponibles ne sont pas suffisantes pour répondre aux besoins alimentaires de ces nouvelles familles migrantes qui, épuisées et forcées de fuir leur foyer ont également désespérément besoin d’un abri, d’eau, de protection et de santé.
Rien qu'à Nouna, 20 000 personnes déplacées peuvent trouver une aide alimentaire grâce aux filles de la Charité. Mais cette aide ponctuelle n'est jamais satisfaisante pour les soeurs qui cherchent toujours à trouver des solutions pour aider les plus plus démunis à émerger de la pauvreté.
Au Burkina , la rareté des pluies et leur mauvaise répartition pendant la courte saison hivernale (3 mois) couplée à des poches d’inondations mettent à rude épreuve le dur labeur des paysans.
Compte tenu de leurs moyens de culture rudimentaires, ceux-ci ne parviennent pas à développer d'alternatives agricoles pour se sortir de l’insuffisance alimentaire, augmentant ainsi pauvreté, vulnérabilité et découragement.
Pour pallier ce manque cruel de récoltes du fait des inondations et sécheresses, un projet de culture de contre-saison a émergé pour aider ces populations à leur assurer une sécurité alimentaire minimum.
Grâce à l’achat de nouvelles pompes motorisées et au creusement d’un puits pour irriguer et arroser, les agriculteurs pourront ainsi pratiquer le jardinage pendant les périodes de sécheresse et subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et de la communauté dans les périodes dites de soudure des saisons.
Ce projet sur le terrain vise à :
Les bénéficiaires sont dix paysans qui tentent de lutter contre les effets des inondations et des faibles rendements. On peut compter sur 15 personnes par foyer qui pourront bénéficier de ces nouvelles récoltes.
Après avoir bénéficié de ce projet, ils pourront ensuite partager leurs compétences à d’autres membres de la communauté afin de leur permettre à leur tour de pratiquer la culture de contre-saison.
Aux côtés des Sœurs chargées de la mise en oeuvre de ce projet, les acteurs également impliqués auprès des bénéficiaires sont :
À terme, l’objectif est de créer avec l’ensemble de ces acteurs une mutuelle de crédit pour permettre au bénéfiacires de mieux gérer et investir leurs revenus.
Un grand MERCI pour votre aide,
ces populations déplacées pourront subvenir à leurs besoins alimentaires grâce à vous !
52 €
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Sr Toyin ABEGUNDE est une fille de la charité d’origine Nigériane, mais missionnaire au Burkina depuis 2009. Depuis son arrivée dans le diocèse de Nouna , elle est responsable du département solidarité humaine de Caritas Burkina qui s’occupe de personnes vulnérables et et de l'aide aide humanitaire en générale . En Janvier 2016 la sœur Toyin a été sollicitée par la province du Nigeria pour ouvrir une nouvelle communauté dans un autre village (Kolonkoura) dans le diocèse de Nouna avec trois autres sœurs qui travaillent dans une école inclusive . C’est dans le cadre de l’arrivée massive de nouveaux déplacés qu’elle soumet ce projet d’agriculture et d’autonomie alimentaire.
500 €