Colombie et Venezuela sont 2 pays qui partagent une vaste zone frontalière et une histoire commune et qui traversent successivement chaos économiques et conflits politiques.
La crise vénézuélienne a contraint de nombreux citoyens à fuir leur pays pour rejoindre la Colombie, elle-même traumatisée par 50 années de conflits armés.
La paix signée en 2016 entre le gouvernement et la guérilla des FARC reste encore fragile et la Colombie fait face à un taux de pauvreté élevé, des trafics illicites et une corruption endémique.
Dans un contexte de flux migratoires propice à la traite des êtres humains et à la contrebande, les enfants sont parfois victimes d’abus ou forcés d’être recrutés et exploités par des groupes armés illégaux pour devenir des enfants soldats.
Ce climat de violence et de peur les rend très vulnérables avec parfois de gros traumatismes psychologiques, des interruptions dans leurs études et la perte de membres de leur famille ou d’amis. Arrivées en 1951 à Bogota en Colombie, les Filles de la Charité n’ont eu de cesse de se consacrer à l'éducation et aux soins des personnes.
En 2011, elles se sont engagées dans le réseau « Défenseur de la vie » afin de prévenir, sensibiliser et lutter contre la violence qui affecte gravement la vie et les droits des enfants et des adolescents dans les villes et villages.
«Cette vaste zone rurale est très difficile d'accès et les conditions de survie y sont très dures. Les niveaux élevés de corruption, d'impunité et de tolérance des fonctionnaires rendent l'accès à la justice difficile pour la grande majorité de la population. L'éducation, pour la majorité de la population, est très déficiente et seule une minorité peut accéder à l'enseignement supérieur ». Sœur Genoveva Nieto Guerrero
« Au Venezuela comme en Colombie, les déplacements internes causés par les groupes armés illégaux expliquent que les enfants vivent dans des situations subies et critiques d'abandon, de pauvreté, d'inégalité et de manque d'accès à l'éducation.
Nous sommes particulièrement mobilisées sur les sujets de la traite des êtres humains et de l'exploitation sexuelle des enfants et des adolescents à des fins commerciales. » Sr Genoveva
Fort de la participation de professionnels laïcs aux profils différents (journalistes, psychologues, travailleurs sociaux, designers, publicistes, politologues et psychothérapeutes), le réseau a pu s’étendre à d'autres provinces des Filles de la Charité : Panama, Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Venezuela, Équateur, Pérou et Bolivie, dans le but de partager l'expérience et le matériel créé par le réseau.
Ce programme de prévention et de sensibilisation a reçu l’accueil de 32 institutions sur l'ensemble du territoire soit 5775 enfants et adolescents, appelés à être des « héros et héroïnes défenseurs de la vie », et 2650 enseignants.
Mis en œuvre dans le cadre des outils pédagogiques utilisés au sein du réseau, le projet « Les aventures d'un navigateur » est destiné à la publication et la diffusion d’un carnet de voyage dédié aux jeunes afin de leur donner les moyens de défendre leur vie et leurs droits, et la vie des autres
« Soutenus par leurs enseignants et parents, ils seront sensibilisés à devenir des agents de changement dans leur milieu de vie : famille, école, communauté, monde virtuel. » Sr Genoveva
Les bénéficiaires directs du projet sont 500 enfants et adolescents vivant en grande vulnérabilité dans des zones d'accès difficiles.
Un grand merci pour votre soutien à cette campagne de prévention et de sensibilisation à la préservation de la vie !
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Sœur Genoveva a été professeur de philosophie, d'études religieuses, de littérature et d'Écritures Saintes dans l'enseignement secondaire pendant plus de 50 ans. Elle a dix ans d'expérience dans une école de pastorale avec des jeunes, "Emmaüs", dont elle est la fondatrice.
Elle a été formée aux questions liées à la traite des êtres humains par le réseau international de religieuses Talita kum et par le réseau Tamar de la Conférence des religieuses et religieux de Colombie. Elle apporte au réseau sa préoccupation de la défense de la vie, sa formation pédagogique et sa passion pour les enfants et les adolescents, ainsi que sa riche expérience pastorale de 57 ans de vie consacrée.
Depuis 15 ans, elle est responsable du réseau "Défenseurs de la vie", engagé dans l'éradication de l'exploitation sexuelle des enfants et des adolescents à des fins commerciales et de la traite des personnes.
30 €