Les femmes, force vive du Nigéria
Réinsertion et formation
Les femmes, force vive du Nigéria : Un projet au service de la promotion des femmes
Réduction fiscale

Les partenaires du projet

Fonds de dotation Rosalie Rendu
610 €
40 soutiens
4 470 €
Fonds de dotation Rosalie Rendu
610 €
5 080 €
sur un objectif de
5 080 €
40 soutiens
Terminé temps restant
Les étapes
250 € / 250 €
Perles , Accessoires bijoux et couture
1800 € / 1800 €
1er lot de 12 machines à coudre
425 € / 425 €
Four à kerosen
805 € / 805 €
Achat de fournitures (savon, matériel cuisine,...)
1800 € / 1800 €
Second lot de 12 machines à coudre

Inégalités au Nigéria, le pays le plus riche d’Afrique

Environ un cinquième de la population africaine vit au Nigeria, pays de l'Afrique de l'Ouest situé dans le golfe de Guinée.

Malgré les richesses et les fortes rentrées de devises dont disposent le Nigéria (premier pays producteur de pétrole d’Afrique), la richesse reste inégalement répartie, une pauvreté extrême coexistant avec une extrême richesse. Selon l’ONG Oxfam, dans le pays plus de 112 millions d’habitants (sur plus de 200 millions) sont en situation de pauvreté et 5 millions de personnes souffrent de la famine.

À Kano, un des 36 états du Nigera au Nord du pays, environ 85% de la population vit avec moins d'un euro par jour.

La plupart des habitants sont des paysans et ne peuvent pas produire suffisamment de nourriture pour subvenir à leurs besoins tout au long de l'année.

Avec l’explosion démographique et l’érosions des sols liée aux perturbations climatiques, les terres sont de plus en plus infertiles et du fait du niveau élevé de l’inflation, les engrais deviennent inabordables pour les agriculteurs. Les rendements restent trop faibles, et une famille moyenne ne touche qu'un maximum de 200 euros par an.

Invitées par l’évêque du diocèse de l’époque, les Filles de la Charité se sont installées en 2002 dans l’état de Kano et assurent leurs missions dans des conditions qui ont souvent été dangereuses dans cette région du nord du pays. On se souviendra de la menace terroriste de Boko Haram et des guerres tribales entre chrétiens et musulmans poussant des centaines de millers de personnes à fuir leur pays. La situation semble d’être stabilisée depuis 2015.

C’est au sein du village de Gamashina que les sœurs s’impliquent auprès des populations rurales. Elles gèrent notamment un large programme de santé au bénéfice des femmes et de leurs enfants mais également auprès des personnes vulnérables comme des handicapés dont elles veulent assurer l'intégration.

Elles sont particulièrement sensibilisées à l'autonomisation économique des femmes en milieu rural et œuvrent pour aider les jeunes filles à se dégager des contraintes ancestrales et coutumières pour devenir responsables de leur vie.

Le problème du mariage précoce des jeunes filles avant leur éducation et formation

Si le Nigéria est l'un des plus peuplé d’Afrique, il affiche le taux d'enfants non scolarisés le plus élevé au monde (près de 20% du total des enfants non-scolarisés dans le monde). Dans le Nord du pays, près des deux-tiers des élèves sont illettrés et plus de 10,5 millions de filles ne vont pas à l’école.

Du fait du manque d’infrastructures et d’écoles dans ces zones rurales, les classes sont surchargées. Tandis que certains parents préfèrent miser sur l'éducation des garçons en pensant qu'ils deviendront plus tard des chefs de famille, le mariage est considéré comme une alternative pour les filles, jugées plus efficaces à la maison, surtout si elles décrochent à l’école. Dans de nombreux villages, les filles sont encore mariées à un très jeune âge.

Un groupe de mères a cependant décidé de préserver leurs filles de cette situation critique et se sont approchées des Filles de la Charité de Gamashina. Alors qu’elles ont-elles-même œuvré toute leur vie dans des conditions difficiles et qu’elles aspirent à offrir un autre avenir à leurs filles, elles désirent avant tout leur donner accès à des compétences qui les rendront autonomes et leur permettront de subvenir aux besoins de leurs familles.

Encouragés par le chef du village, des pères et frères ont également pris conscience de la nécessité de former les jeunes filles.

Projet : un programme de formation pour autonomiser les jeunes filles
Les très faibles ressources financières des familles les empêchent en revanche de permettre à leur filles d’avoir accès à l’éducation et la formation dont elles ont besoin.

Dans le cadre de leur programme de sensibilisation et de promotion pour l'éducation des fille, les sœurs ont décidé de lancer un parcours d'acquisition de compétences dont les étapes sont les suivantes :

  • Durant un période de 6 mois, ces jeunes filles suivront un programme de formation au cours duquel elles pourront acquérir différentes compétences artisanales et professionnelles.
  • Après cette période de formation, du matériel et des équipements leur seront fournis afin qu’elle puissent s'installer et démarrer une activité génératrice de revenus.

Dans le cadre de ce programme, l’achat de machines à coudre et d’accessoires permettront aux jeunes filles de se former à la couture et à la confection de bijoux. 

L’acquisition du four à gaz permettra la préparation de repas traditionnels qu’elles pourront vendre sur les marchés locaux, en sus des articles de couture et de produits de soin et d'entretien qu'elles auront elles-mêmes confectionnés. 

Objectifs du programme

  • Renforcer la promotion professionnelle des jeunes filles et les aider à être autonomes même après leur mariage
  • Permettre aux femmes d’accéder à l’entrepreuneuriat, de gagner leur vie, de subvenir aux besoins de leur famille et de contribuer à réduire le niveau de pauvreté de leur communauté
  • Assurer une éducation essentielle pour leur donner les moyens de prendre des décisions dans tous les domaines de leur vie

Ce programme d'acquisition de compétences pour les filles a déjà été lancé avec le soutien financier des Filles de la Charité de la Province du Nigeria. Ce dernier permet d’assurer non seulement le bon fonctionnement mais aussi la sécurité de la communauté pour se protéger des violences et attaques ( des jeunes hommes sélectionnés par la communauté effectuent le travail de sécurité la nuit.)

Malgré ce soutien financier, les fonds restent encore insuffisants alors qu’il est prévu de poursuivre ce programme aussi longtemps que possible afin d'éduquer et d'autonomiser le plus grand nombre de jeunes femmes.

C’est pourquoi Soeur Paulina a sollicité les Projets Rosalie pour co-financer ce projet et acquérir le matériel et l’équipement nécessaire pour permettre aux jeunes femmes de démarrer leur activité.

Les bénéficiaires

37 jeunes femmes mariées seront les bénéficiaires directes de ce projet.

Les résultats de ce projet seront certes mesurés par le nombre de bénéficiaires qui sont capables de gagner leur vie et de soutenir leur famille grâce aux compétences acquises, mais l’impact de ce programme va bien au-delà et peut être qualifié de durable, pérenne et répliquable.

Lorsque des filles du village racontent comment elles réussissent à devenir autonome, elles deviennent un modèle pour les autres. Plus elles parviennent à acquérir des compétences, plus elles peuvent témoigner auprès de leur communauté de la nécessité de se former et plus les familles sont enclines à désirer éducation et formation pour leurs filles.

Lorsque ces femme sont éduquées et formées, elles deviennent ensemble des membres actifs de leur communauté et œuvrent en faveur d’une économie prospère. En soutenant l'éducation de leurs enfants, elles deviennent une matrice qui se perpétue de génération en génération et protège ainsi leur pays des menaces, conflits, violence et extrémisme religieux.

 

Votre soutien est un levier pour assurer la promotion de ces femmes

Avec vous, elles peuvent agir!

Merci pour elles

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L'équipe des Projets Rosalie

"Chers donateurs,
Encore un grand merci à vous tous pour votre soutien.
Et toute notre gratitude pour sensibiliser votre entourage à ce beau projet au bénéfice des femmes et jeunes filles de notre communauté au Nigéria.
Dans la région où nous travaillons, les femmes ne font pas partie de la classe ouvrière, elles dépendent donc uniquement de leur mari pour survivre et malheureusement les hommes ne prennent pas soin de leur famille ou ne la font pas vivre. La plupart des femmes souffrent beaucoup avec leurs enfants, même en cas de maladie. Lorsqu'une femme ou un enfant est malade, l'homme prétend ne pas avoir d'argent pour payer la facture de l'hôpital ce qui entraîne une mortalité maternelle ou infantile fréquente. La malnutrition est également très répandue chez les enfants car leurs pères ne leur fournissent pas assez de nourriture.
Ces jeunes femmes et les jeunes filles ont exprimées leur souhait d'avoir une source de revenus pour les aider à bien survivre et à soutenir leur famille. Notre idée d'organiser un programme d'acquisition de compétences est de les rendre autonomes sur le plan économique.
Nous sommes trois filles de l'association caritative qui travaillent avec les filles, je coordonne le programme et je leur enseigne également certaines des compétences. Ces femmes sont tellement motivées et apprennent rapidement. Elles n'ont malheureusement pas les ressources nécessaires pour créer leur propre entreprise, c’est pourquoi nous avons besoin de soutien pour leur permettre de s'installer après leur diplôme.
Si elles acquièrent des compétences, d'autres femmes s’en inspireront et cela contribuera grandement à soulager la misère de leur quotidien. »

Envoyé il y a plus de 3 ans
Anna

Bravo pour ce magnifique projet de promotion de jeunes femmes, dont le bénéfice ira bien au delà des 37 bénéficiaires directes. Oui, un programme qui peut être qualifié de durable, pérenne et réplicable. J'y apporte volontiers mon soutien et fais connaitre ce Projet Rosalie à mes contacts, espérant quelques dons, même modestes... Aux Filles de la Charité qui servent dans ce contexte difficile du nord, je souhaite de la persévérance et une grande confiance en la Providence, unissant ma prière à la votre.

Envoyé il y a plus de 3 ans

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L'équipe des Projets Rosalie
Sr Paulina Owne

Je suis Sr Paulina Owne. J'ai rejoint les Filles de la Charité de St Vincent de Paul il y a 27 ans. En 2014, j'ai été envoyée en mission au diocèse catholique de Kano ( dans le nord du Nigeria) pour travailler avec d’autres Filles de la Charité dans un programme de santé en milieu rural. Nous accompagnons notamment les femmes et leurs enfants et les jeunes filles, les personnes handicapées, ainsi que les familles touchées par la malnutrition. Nous visons à l'autonomisation économique des femmes, en milieu rural et à les réhabiliter par l'acquisition de compétences, des formations en nutrition et des prêts de micro-crédit.

Kano
Nigéria