Au Cameroun, en raison de traditions, croyances ou difficultés économiques, certains parents négligent leurs enfants handicapés, d’autres les abandonnent. Ces enfants sont parfois accusés d'être porteurs de mauvais sorts : ils sont alors isolés de leur communauté, chassés avec leur mère ou même dans les pires cas tués.
Dans la région du centre et Ouest du Cameroun, 5 filles de la Charité œuvrent dans le suivi et l’accompagnement de 234 enfants et jeunes vivant avec un handicap. Ils peuvent être atteints d’l.M.C (infirmité moteur cérébrale), malvoyants, sourds muets, souffrir d’épilepsie ou de malformations.
Le nombre élevé d’enfants porteurs de handicap peut être attribué à la consommation abusive des produits indigènes pendant la grossesse, le refus ou la négligence des femmes enceintes en ce qui concerne les consultations prénatales et les mauvaises pratiques obstétricales.
« Face à ces cas grandissants, nous avons constitué une équipe de soignants efficaces pour faire face à ces problèmes de santé physique et neurologique qui peuvent constituer plus tard un véritable problème de santé publique car ces enfants sont considérés comme des enfants maudits et sont rejetés, abandonnés à leur sort par la famille et la société. » Sr Luz Marina Taborda FIorez
Grâce à des séances de physiothérapie, 50 enfants atteints de paralysies IMC pourront retrouver une certaine autonomie sur le plan moteur.
« Dans les cas de retard psychomoteur, l'enfant récupère jusqu’à 90 % de ses capacités et le reste dépend de toute l’attention, l’amour et l’accompagnement de la famille".
Une contribution financière des parents sera exigée pour le bon déroulement du service et pour assurer leur investissement personnel.
Premiers thérapeutes de l'enfant, les parents seront donc responsabilisés et formés à faire appliquer quotidiennement à domicile les exercices proposés à leurs enfants.
« Ils auront une satisfaction de voir progressivement l'évolution physique, fonctionnelle, et morphologique de leur enfant qui pourra envisager de reprendre un cycle de vie normal, eux qui sont considérés comme un poids par la société . Ces enfants pourront être ré-insérés à l’âge adulte en bénéficiant d’une orientation vers des travaux manuel ou métiers pratiques tel que ; menuiserie, coupe couture, maçonnerie, des activités artisanal, etc.... »
Ce projet de prise en charge des enfants s’étalant sur 3 ans, Soeur Luz Marina Taborda FIorez a sollicité les Projets Rosalie pour financer la physiothérapie de ces 50 enfants pendant 1 an.
Chacun de vos dons facilitera l’insertion de ces 50 enfants qui, accompagnés de l’attention et du suivi de leurs parents, pourront retrouver autonomie et dignité.
Un grand merci pour votre générosité!!
150 €
50 €
50 €
25 €
50 €
50 €
15 €
50 €
100 €
50 €
Je m'appelle Sœur Luz Marina Taborda Florez et suis de nationalité colombienne. Je suis Fille de la Charité de saint Vincent de Paul et missionnaire au Cameroun depuis 14 ans. Cela fait 6 ans que je travaille à Foumban où je suis Ia coordinatrice du programme des enfants et jeunes en situation d'handicap.
La Compagnie des Filles de la Charité est présente au Cameroun depuis 1970 dans 4 régions :
Région du centre : Oyom -Abang camps Sonel où se trouve notre Maison Provinciale
à Nkol-Afeme et à Nsimalen,
Région de l'Ouest : Dschang et Foumban
Région de l'Extrême Nord : Moutourwa et Midjivin.