Afflux de déplacés au Burkina : une pression démographique sur des terres où les populations sont déjà victimes de menaces et de sécheresses
Située au Nord–ouest du Burkina Faso, la Province de Kossi compte 10 communes dont la ville de Nouna est le chef-lieu.
Installées depuis 2009, les Filles de la Charité participent au développement de la Commune et du Diocèse à travers leur engagement dans l’éducation, la santé et le soutien pastoral auprès des plus pauvres et des prisonniers.
Le contexte d’insécurité qui s’est aggravé ces deux dernières années vient fragiliser davantage la situation socioéconomique des populations qui voient affluer un nombre sans précédent de personnes contraintes de fuir les attaques des groupes djihadistes.
« La cause du problème est le terrorisme. Les villages aux alentours se vident pour échapper aux menaces terroristes et les familles trouvent refuge à Nouna qui est plus à l’abri des menaces" Sr Toyin
Dans ce pays où la saison sèche s’étale sur 9 mois, la région subit également un appauvrissement des communautés locales avec les récentes périodes de sécheresse.
Les conditions de vie de ces familles sont précaires et elles sont confrontées à des pénuries alimentaires et à un accès limité aux soins de santé, notamment les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées.
« Les populations victimes qui fuient pour se prémunir des attaques terroristes ou qui sont chassées de leur village sous l’effet des menaces, se déplacent le plus souvent sans leur patrimoine et se retrouvent dans une certaine vulnérabilité qui impacte leur dignité et les expose à toutes sortes d’abus » Sr Toyin
La communauté des sœurs dispose de faibles moyens pour soutenir ces personnes déplacées mais aussi soulager les quelques familles qui les accueillent.
Ce Projet Rosalie porté par Sr Toyin qui vit à leurs côtés et qui partage leurs difficultés vise à financer denrées alimentaires et articles de première nécessité (kits d’hygiène, ustensiles de cuisine) pour cette population estimée à 50 ménages, soit 350 personnes.
« La crise sécuritaire met à mal la cohésion sociale et bouleverse les efforts de développement dans la région.
Grace à votre soutien, nous pourrons aider ces familles qui se retrouvent sans rien à subvenir à leurs besoins primaires en particulier leur sécurité alimentaire » Sr Toyin
15 €
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Je m’appelle Sr Toyin et suis Fille de la Charité d’origine Nigériane. Je fais partie des premières sœurs arrivées en mission au Burkina Faso en 2009. Je travaille dans le diocèse de Nouna avec Caritas Burkina et je suis actuellement la responsable du département « Solidarité & Partage » qui représente le service social de la Caritas diocésaine. En Janvier 2016, la province du Nigeria m’a demandé d’ouvrir une nouvelle communauté dans un autre village dans le diocèse de Nouna avec trois autres sœurs qui travaillent dans l’école inclusive pour accueillir tous les enfants en âge d’être scolarisés surtout les enfants sourds handicapés.