Sauvées de l'excision
Enfance et éducation
Sauvées de l'excision : Mais rejetées par leurs familles...
Réduction fiscale

Les partenaires du projet

Geogas Trading SA
3 000 €
20 soutiens
3 470 €
Geogas Trading SA
3 000 €
6 470 €
sur un objectif de
5 536 €
20 soutiens
Terminé temps restant
Les étapes
2240 € / 2240 €
Frais de scolarité pour 4 filles
2240 € / 2240 €
Frais de scolarité pour 4 filles
480 € / 480 €
Uniformes et souliers pour 8 filles
230 € / 230 €
Cartables, livres et matériel scolaire
1280 € / 346 €
Literie complète et Produits d'hygiène

L’excision : une triste réalité ! Selon le Rapport de l'UNICEF, le 5 février 2016, au moins 200 millions et de filles et de femmes en vie aujourd'hui ont subi des mutilations sexuelles dans 30 pays du monde. Une fillette est excisée toutes les 4 minutes ! Un constat terriblement alarmant qui rappelle à quel point il est urgent d’en finir avec cette pratique violente encore trop ancrée dans les traditions et croyances de certaines ethnies africaines et moyen-orientales. Les mutilations sexuelles féminines sont une violation des droits des jeunes filles et des femmes.
En cliquant sur la vidéo ci-dessus (10 min), nous vous invitons à découvrir le témoignage de Waris Dirie, une jeune femme Somalienne, auteur de « Fleur du désert » (qui a donné lieu à un film).

Notre projet vise à trouver le financement nécessaire pour inscrire 8 filles dans des pensionnats afin d'assurer leur sécurité, et leur permettre de poursuivre leur scolarité primaire et secondaire. Ces filles sont parmi celles qui sont rejetées, abandonnées par leurs familles, accusées d’avoir été contre la culture de Kurya en refusant de se soumettre à l’excision.

Découvrant cette pratique ancestrale en 2006, peu après notre arrivée dans le village isolé de Masanga, en TANZANIE, nous nous sommes engagées dans un processus éducatif et de prévention de cette pratique traditionnelle extrêmement nocive, de la mutilation génitale féminine (MGF). Nous avons réfléchi avec quelques parents opposés à l’excision, comment protéger leurs filles et nous avons organisé « un rite alternatif de passage », en offrant à ces filles un camp à la même période. Un début modeste mais audacieux car il s’est énormément développé au fil des ans.

A la demande de l’évêque du diocèse de Musoma et le soutien de personnalité locales, nous avons créé l’Association pour l’abolition de la mutilation génitale féminine (ATFGM en anglais). Chaque année, les participantes au camp sont plus nombreuses grâce à l’engagement croissant d’animateurs acquis à cette cause. Par l’enseignement dispensé pendant ces camps, les participantes apprennent notamment à faire reconnaitre leurs droits et comment se prémunir contre le mariage forcé, des grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles.

 

Inscriptions au camp alternatif

Devant cette continuelle augmentation du nombre de filles venant demander une protection durant la période de l’excision, il a fallu dès 2015, organiser d’autres camps régionaux qui remportent un même succès, accueillant des filles de Serengeti et du Kenya, proches de la frontière. Nous même en 2016, avons accueilli 265 filles au camp de Masanga.

Tout au long de l’année, des rencontres de formation se poursuivent, car changer des mentalités et abolir des habitudes ancrées dans la tradition est un travail  de longue haleine ! Peu à peu, une partie de la population comprend que cette pratique obligatoire de l’excision entraine de graves risques pour la santé et de grands traumatismes psychologiques.

Les membres de l’Association TFGM réalisent de nombreuses actions de sensibilisation et de formation dans les villages, et travaillent sur le long terme, avec les autorités du pays pour changer les mentalités et avec des partenaires de l’étranger engagés dans la même lutte.

Il y a des résultats encourageants : grâce aux nombreuses visites que les travailleurs sociaux de l’ATFGM ont effectuées dans les villages, dialoguant avec les anciens et « les coupeurs », il y a jusqu’ici 40 mutilateurs traditionnels qui ont accepté d'arrêter « de couper les filles » et sont orientés vers l’acquisition de nouvelles compétences. Nous continuons à travailler inlassablement sur l'éducation, la reconnaissance de l'égalité des sexes et au respect de la petite fille.

Il y a toutefois encore des résistances dans la population, déterminée à suivre la tradition de Kurya qui exige que les filles subissent les MGF ! C’est ainsi que certaines familles - dont les filles avaient fui  les rites d’excision - n'acceptent plus leurs filles, les chassent de leur maison lorsqu’elles rentrent du « camp alternatif ». La Communauté de la mission de Masanga devient leur refuge, tandis que des membres de l’équipe TFGM se rendent dans les familles pour essayer de persuader les parents d’accepter le retour de leur fille… Démarche souvent vaine, et ces filles abandonnées restent auprès de nous, Filles de la Charité de Masanga.

Nous avons actuellement la charge de 44 jeunes filles qui ont été rejetées par leurs parents, et qui ont besoin de l'aide d'un bon Samaritain. Etant donné qu'elles n'ont plus leur place chez elle, ces enfants doivent être inscrits en pensionnat. Avec l’Association, nous recherchons continuellement des ressources financières pour permettre chaque année à ces filles « rescapées mais abandonnées » de poursuivre leur formation scolaire. Aujourd'hui nous faisons appel à vous pour nous aider à mettre 8 d'entres elles en sécurité en internat, afin qu'elles puissent continuer leur scolarité.

Ce projet ne sera possible que grâce à vous. Tous les dons qui pourraient s'ajouter au montant demandé serviront à amorcer le financement de l'année scolaire suivante.

D’avance, MERCI pour votre soutien !

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Sr Stella Maris Mgaya

Au nom de l'équipe de l'ATFGM (Association pour la cessation des mutilations génitales féminines), je vous remercie chaleureusement pour vos soutiens qui permettront d’aider ces jeunes filles abandonnées par les membres de leur communauté.
Grâce au financement qui a dépassé la demande initiale, nous avons pu identifier une nouvelle jeune fille à aider. Nous vous remercions beaucoup !
Que Dieu vous accorde cent fois ce que vous avez fait pour elles.

Envoyé il y a plus de 6 ans

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Sr Stella Maris Mgaya
Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul

Je suis Sr Stella Maris Mgaya, Fille de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, de la Communauté de Marie Immaculée dans le village de Masanga (District de Tarime) en TANZANIE. Nous sommes 5 Sœurs en Communauté, actives dans le secteur des soins, de l’Ecole Ste Catherine, du service social et de la pastorale. Je travaille actuellement dans le programme de prévention des mutilations génitales féminines (MGF) avec une équipe de trois travailleurs sociaux, un juriste, un coordinateur des droits de l'enfant, un comptable, un gestionnaire de projets, des Filles de la Charité et d'autres membres de l’Association.

Masanga
Tanzanie