Depuis 2017, les deux régions anglophones (Nord-ouest et Sud-ouest) du Cameroun sont plongées dans une guerre civile opposant l’armée gouvernementale à des séparatistes, surnommés les Ambaboys.
Avec ces quatre années de conflit, plus d’1 million de personnes est aujourd’hui victime « d’insécurité alimentaire sévère » et 700 000 habitants ont été contraints de fuir leur domicile.
C’est lors de leurs visites à domicile que les Filles de la Charité ont rencontré une famille de « déplacés » venant de la zone anglophone : Monsieur John, sa femme et ses 5 enfants.
Quand ils vivaient dans leur région d’origine, Mr John, grand boiteux de son état, travaillait comme tailleur-couturier et sa femme parvenait à vendre quelques repas qu’elle préparerait pour compléter les ressources de son époux.
Avec l’arrivée de la guerre, ils se sont réfugiés dans un premier temps à Bafoussam. Mr John avait réussi à trouver une petite place sur le marché central mais le faible revenu tiré de son travail n’était pas suffisant pour subvenir aux besoins de la famille.
Celle-ci (avec le dernier né de quelques mois) s’est à nouveau déplacée, à Melap, où ils ont réussi à trouver une maison à louer pour 10.000 Cfa (soit 15 euros par mois). Toutefois, le salaire tiré de l’activité de tailleur-couturier ne suffit toujours pas…
Mr John est contraint de vendre quelques sacs dans des agences de voyage et sa fille ainée, élève en classe de première, tente de vendre des repas (bouillons de peau de bœuf) pour compléter les maigres ressources quotidiennes de son père.
« Le Samedi et dimanche, toute la famille part au marché où ils se font porteurs de colis pour trouver encore quelque sous » souligne Sr Brigitte.
L’acquisition d’un conteneur de 20 pieds et son aménagement en 2 espaces distincts permettra à Mr John d’installer et d’équiper un atelier de couture d’un côté tandis que sa femme pourra préparer et vendre des repas dans une petite cantine de l’autre côté.
En sus du contenaire, Mr John souhaiterait investir dans une nouvelle machine à broder de marque TINKO et une machine à coudre Singer.
L’installation de la cuisine nécessite également un apport de base pour financer son équipement ainsi que l’achat d’un premier stock de produits alimentaires pour préparer et vendre les repas cuisinés.
Avec ce projet de 4 045€ présenté par Sr Brigitte, une famille de 7 personnes pourra espérer sortir de la précarité, redevenir autonome par le fruit de son travail. Elle pourra ainsi subvenir à leurs besoins essentiels en termes de santé, éducation, nutrition et logement
Un grand merci pour votre soutien à leurs côtés
Avec Eux, Grâce à vous
15 €
20 €
32 €
100 €
50 €
100 €
50 €
100 €
100 €
50 €
50 €
Je vis à Dschang au Nord du Pays dans une communauté de 9 sœurs. Je travaille à l’hôpital Saint Vincent de Paul dans le service chirurgie et suis également l’assistante de la Sr Anne, la sœur servante qui coordonne les activités du centre de l’espérance qui prend en charge les enfants ayant un handicap physique et ou moteur.
Nous effectuons également des visites à domicile pour identifier les besoins et soutenir les personnes les plus vulnérables.