L'Éthiopie est l'un des pays les plus pauvres du monde avec environ 44 % de sa population vivant sous le seuil de pauvreté.
L'agriculture est la principale source économique du pays (80% des emplois) mais elle reste peu productive. Sécheresses, surpâturage et déforestation ont dégradé les terres éthiopiennes puis conflits et guerre ont achevé d’aggraver la pauvreté des habitants.
Depuis novembre 2020, une guerre s’est engagée dans la partie nord du pays et des affrontements éclatent à l'est et à l'ouest de l'Éthiopie. De nombreux enfants innocents, des mamans, des personnes âgées et des jeunes ont été tués… et des milliers d'entre eux survivent avec de gros traumatismes .
Capitale du pays, Addis-Abeba connait une exode rural massif où des millions de migrants arrivent terrorisés par la guerre et fuyant la pauvreté en pensant que la vie y sera plus sûre et meilleure que dans leurs villages. Mais la crise du logement et le niveau élevé du chômage rendent les conditions de vie très difficiles, en particulier pour les jeunes et les mères célibataires.
« Tout est très cher sur le marché et les loyers des maisons. Des milliers d’enfants sont dans la rue parce que leurs parents vivent dans des bidonvilles. Outre la guerre et la pauvreté , la pandémie de la COVID-19 a causé d'énormes problèmes pour des millions de familles qui luttent pour avoir un repas par jour » nous relate Sœur Tigist.
Cela fait 63 ans que les Filles de la Charité ont créé l'école Atse Teklegiorgis. Aujourd'hui, l'école compte 450 élèves et fournit éducation gratuite et matériel éducatif aux plus pauvres allant de la maternelle jusqu’à la classe de Troisième. Nombreux de ces enfants d’entre eux viennent de familles de migrants fuyant guerres et conflits. Certains parents sont malvoyants, handicapés ou des mères célibataires »
Sœur Tigist, porteuse du Projet Rosalie, nous explique : « Malgré ces épreuves, la vie de nombreux enfants a changé dans cette école. Nous leur apportons réconfort, repas et soutien matériel ». Ils sont en bonne santé physique et mentale et parviennent a obtenir de bons résultats en travaillant dur. »
Si le gouvernement impose de nombreuses supervisions (et rend des avis à chaque fois positifs), l’école dépend totalement du soutien de donateurs privés pour prendre en charge l'education de ces enfants.
Comme le dit Saint Augustin « En servant les pauvres, nous servons Jésus-Christ. Occupez-vous de ces petits enfants, vous y trouverez Dieu »
Les principaux objectifs du programme de l'école sont de permettre à ces élèves très pauvres d'accéder à l'éducation.
« Nous sommes au XXI siècle, nous souhaitons que les élèves et les enseignants de l'école catholique Atse Teklegiorgis ne soient pas exclus des dernières technologies. Ils sont indispensables dans les processus d’enseignement et d’apprentissage de nos élèves "
Soutenues par les Projets Rosalie, les Filles de la Charité seront en mesure d’apporter à chacun de ces élèves :
- un soutien alimentaire et médical
- un matériel pédagogique et une éducation de qualité
- des fournitures scolaire et un uniforme gratuit
- des articles d’hygiène
Soeur Tigist, porteuse du Projet Rosalie, vous exprime sa plus profonde gratitude pour votre futur don en faveur des enfants.
Avec eux, grâce à vous
100 €
50 €
120 €
Je suis Sœur Tigist Rufael, Fille de la Charité dans la province d'Ethiopie. J'ai rejoint les Filles de la Charité en 2007.
De 2010 à 2016, j'ai travaillé avec les enfants, les jeunes et la promotion des femmes dans la partie nord de l'Ethiopie, Tigray, Alitena. A la fin de 2016, je suis allée au Kenya pour poursuivre mes études et je suis revenue en Ethiopie en mai 2021.
Ma nouvelle mission est à l'école catholique Atse Teklegiorgis et par profession, je suis enseignante. Par conséquent, mon rôle dans la communauté est d'enseigner l'esprit des enfants nécessiteux, de toucher leur cœur et de transformer leur vie.
En plus de cela, j'assiste Sr Elsabeth Bazini qui est la directrice de l'école.