L’école pour tous

L’Afrique de demain
lundi 29 janvier 2018 01:00
Pauline Tellier
Article Afrique école enfant demain futur

Tableau noir et blouse de rigueur.

L’école est le moyen de donner à ces enfants la possibilité de participer activement, lorsqu’ils seront plus âgés, à la transformation des sociétés dans lesquelles ils vivent; là où les pouvoirs politiques sont encore bien souvent une affaire de famille plutôt qu’une histoire d’urne. 
Les moyens mis en oeuvres sont encore marginaux, et tous non pas accès à l’éducation de manière convenable. L’un des véritable problème de la non scolarisation puis de la déscolarisation (un enfant africain âgé de 5 à 14 ans sur trois ne termine pas le cycle d’éducation) est qu’elle entraine un travail forcé de ces jeunes.
La formation des professeurs reste également un sujet sensible.

La Chine a déployé des fonds considérables afin de développer les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la formation des enseignants en Afrique.

Cette levée peut nous questionner sur la relation ChinAfrique.
Le continent va-t’il apprécier longtemps ce partenaire « non interventionniste » qui lui apporte financements et infrastructures? A la fois par les entreprises publiques, privées et ONG?
Ou va-t’il rompre le fil qui le maintient dans la servitude d’un néocolonialisme qui ne dit pas son nom?

Au delà de changement dans le système scolaire et éducatif, l’Afrique tend à convertir vers un mieux ses moyens en matière de santé publique, de politique, ou encore d’agriculture.
Permettre à ces enfant d’aller à l’école c’est, par ricochet, contribuer au développement économique, social, sanitaire et environnemental du contient.

Remplir les têtes de ses enfants, pour qu’une fois adulte, ils puissent apporter leur pierre à l’édifice dans le développement de leurs pays pour devenir acteur principal du changement.