Projet Cocorico - WE DID IT !

Des poulets pour le Nigeria
vendredi 12 juillet 2019 02:00
Guillemette Leclaire

Les Filles de la Charité proche de Port Harcourt au Nigeria vous donnent des nouvelles  de leur projet COCORICO !

Après avoir reçu les fonds pour développer notre projet, deux jeunes hommes sourds ont été embauchés afin d’être formés à la gestion d’un poulailler.

Ont suivi l’achat et l’acheminement de 300 poussins vers la maison des Filles de la Charité et le poulailler qui les attendait.

À leur arrivée les poussins furent triés, lavés, désinsectisés et déparasités.

La maison de couvées avait été traitée auparavant grâce à la pose de sciure de bois et de cartons sur le sol pour faciliter l’entretien du lieu. Les lampes chauffantes étaient installées et le premier vaccin leur a été administré le même jour.

  

Depuis le début du projet, trois lots de poussins ont pu grandir pour devenir des poulets de chair grâce aux dons reçus.
Les deux jeunes hommes sourds employés par la maison ont été très attentifs aux besoins des animaux et ont permis à ceux-ci de bien grandir jusqu’à pouvoir être vendus ; grâce à cela, le taux de mortalité des poussins a été très faible. Dans le premier lot seuls 15 poussins sont morts, 37 au second lot et enfin 10 dans le dernier.

 

Concernant les bénéficiaires, les personnes directement liées au projet ont été les premières à profiter des fruits :
Les deux jeunes hommes sourds employés sont devenus acteurs de leur propre transformation (professionnelle, sociale et matérielle)
Ils peuvent s’offrir au moins un repas par jour
Ils sont plus autonomes
 
Sœur Stella raconte :

« L'allocation que nous versons à Itohowo un jeune homme sourd, l'a aidé à contribuer au bien-être de sa famille. Aujourd’hui et depuis qu’il travaille, il peut prendre deux repas par jour. De plus, grâce à son salaire, il a pu acheter un moule afin que l’un de ses jeunes frères puisse travailler en tant que mouleur de briques de ciment pour la confection des maisons. C’est aussi une fierté pour lui d’avoir les moyens de s’habiller correctement et de voir les gens le saluer et le traiter avec respect. Il est heureux de pouvoir gagner sa vie et travaille dur pour être totalement autonome dans les tâches afin de pouvoir un jour créer son propre poulailler.»


D’un niveau global, de nombreuses personnes peuvent aussi profiter du projet :

Les femmes pauvres qui achètent à crédit les poulets à un taux inférieur et les revendent ensuite sur les marchés de la région L’école de formation, dont les élèves mangent les poulets Les personnes de passage qui achètent des poulets Les personnes pauvres qui viennent manger chez nous Les employés de la banque que l’on fournit toutes les deux semaines Pour les sœurs lors de retraites et autres occasions

 

En tout, ce sont plus de 680 personnes qui bénéficient des fruits de ce projet.

 Un immense MERCI à tous les bienfaiteurs pour leur générosité !