Les premières Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul arrivent à Agen en 1686 à la demande de l’évêque Mascaron pour être au service des malades dans les hôpitaux. Plus tard en 1836, un agenais fait donation d’une grande maison (appelée "Miséricorde") aux Filles de la Charité pour faire distribution à domicile de repas et soins aux pauvres de la ville.
C’est à la fermeture de cette maison en 1971 que les Filles de la Charité vont s’installer à l’extérieur de la ville dans la cité de Rodrigues, encore en construction. Habitant au milieu de la population, elles s’engagent dans des associations de quartier qui rendent service aux plus démunis en leur fournissant vêtements, aide alimentaire, aide au logement et accompagnement individuel. Elles travaillent également en partenariat avec le Secours Catholique, Emmaüs, le Secours Populaire, l'ACAT et Alliance (accompagnement de personnes atteinte de maladies graves).
Depuis 2006, la population d’immigrés présente sur l’agglomération agenaise a fortement progressé (+ 35% en dix ans) et représente 12,4% de la population de l’agglomération (contre 9,4% à l’échelon national).
Fortes de leurs rencontres avec de nombreuses familles d'origine diverse, les soeurs ont pu mesurer combien ces personnes vivaient avec un sentiment d'insécurité permanente et souffraient de ne pouvoir apporter un équilibre familial à leurs enfants. Ces familles vivent dans des conditions instables faute de logement adaptés, ils sont reccueillis dans des salles de cathechisme de la paroisse ou vivent sous des tentes.
Trois sœurs ont donc décider de créer l'association "Entr'AidEToit" pour accompagner ces personnes ou familles en situation de grande précarité et les aider à avoir accès à un logement, facteur essentiel pour se réinsérer et retrouver sécurité et autonomie.
Pour aider ces personnes à ne pas sombrer et à garder leur dignité, l'association les soutient en facilitant:
Si elles ne cessent de se mobiliser auprès de la municipalité pour collecter des fonds, les soeurs ont également réussi à bénéficier du soutien d'entreprises, de commerces et d'artisans qui agissent à leur coté au niveau local.
Les soeurs ont à coeur le respect de l'autonomie et de la liberté de croyance ou d'origine des personnes aidées. Leur seul but est de les aider à garder leur dignité et à retrouver une place dans la société. C'est notamment une des raisons pour lesquelles elles sollicitent la propre contribution des bénéficiaires à l’aménagement des locaux et autres menus travaux.
Des propriétaires ont accepté de mettre à disposition des logements inoccupés pour offrir un hébergement à des familles ou personnes seules. Des conventions et des consignes de bonnes pratiques ont pu être signées afin de leur apporter des garanties en réponse à leur esprit de générosité et solidarité.
Ces logements ont en revanche parfois besoin de quelques rénovations et d'installations d'équipements domestiques.
La priorité des prochains mois est d'aménager et de remettre en état une maison vide par la réfection des tapisseries et peinture: pour une salle de séjour, deux chambres, cuisine et couloir. Dans la salle de bain, dépose d'un bidet pour installation d'un lave-linge.
Il est facile de mobiliser dans un premier temps les membres et bénévoles de l’association "Entr'AidEToit" pour réaliser les travaux nécessaires. Ce sont de menus travaux de propreté et de maintenance visant à améliorer l'habitabilité des lieux confiés.
Le soutien des Projets Rosalie permettra quant-à-lui de contribuer au financement des frais liés à l'aménagement et l'équipement de cette maison pour la mettre ensuite à disposition de familles en situation de précarité plutôt que de la laisser fermée.
Cette occupation des lieux sera temporaire, le temps que les beneficiare trouvent un équilibre social, familial et professionnel afin de s'insérer.
Pour limiter au maximum les liens de dépendance entre l'association et les personnes hébergées, les bénéficiaires seront accompagnés pour devenir autonomes le plus rapidement possible. Dès qu'une famille obtiendra assez de ressources pour payer un loyer grace à son travail, elle deviendra elle-même locataire. Un jeune apprenti-charpentier, sans famille, bénéficie déjà de notre soutien.
Un père de famille, journaliste de formation et ses 3 enfants, vivant dans un squat depuis leur arrivée d'Afrique
Un couple avec 2 enfants hébergés temporairement dans un logement paroissial et qui ont perdu tous liens sociaux
Un couple avec 3 enfants dont l'ainé est autiste. Arrivée à Agen, cette famille attend d'être régularisée et doit malheureusement quitter le logement dans lequel ils habitent actuellement.
Une famille qui après avoir passé l'hiver dans une voiture est hébergée pour le moment dans une salle paroissiale : 1 personne agée, un couple et 3 enfants dont un nouveau-né.
Nous comptons sur vous pour accompagner ces familles,
le réaménagement de la maison nous permettra de leur offrir un foyer décent
Un grand MERCI pour votre engagement aux côtés des plus demunis !
50 €
15 €
300 €
20 €
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50 €
10 €
100 €
A Agen depuis plusieurs années, j’ai toujours été au service des personnes malades, chez eux, à la maison d’arrêt, où auprès des enfants dans le cadre de l’Action Catholique des Enfants. Depuis ma retraite, je suis engagée dans des associations pour accompagner les malades en fin de vie, pour accueillir les familles des détenus, et surtout pour être auprès des plus démunis, des plus précaires, qui sont à la recherche de logement dans l’espoir d’avoir une vie meilleure c’est-à-dire plus stable et équilibrée
1400 €