À Midjivin, au Cameroun, les Filles de la Charité s’attèlent à assurer l’éducation de jeunes au sein du complexe scolaire Sainte Catherine Labouré.
Ils sont au total 528 élèves âgés de 3 à 20 ans. Parmi eux, 76 viennent des villes voisines et logent dans un saré (internat), à côté de la communauté sous la responsabilité des sœurs. Les autres marchent entre 7km et 15km par jour pour rejoindre l'école et assister aux cours dès 7h30 du matin.
Dans cette région frontalière avec le Tchad, le quotidien des habitants est habité par la peur des forces armées de Boko Haram qui errent et font régulièrement des prises d'otages ou des crimes de guerre.
L’État arrive difficilement à y garantir un accès à l’éducation. Les Filles de la Charité sont pourtant parvenues à ouvrir au fil des années , avec le soutien du chef de village, d'abord une classe de maternelle puis de primaire, et enfin de collège et de Lycée.
L’Établissement a ainsi déjà présenté deux promotions au Brevet du premier cycle avec un taux de réussite de 100% et les nouvelles classes de 1ères et terminales ont pour objectif d’obtenir le baccalauréat.
Grâce aux Projets Rosalie, l’école a pu acquérir progressivement du matériel scolaire et s’équiper en outils numériques pour assurer sa gestion et son fonctionnement.
Des repas ont également été offerts aux élèves qui, arrivant souvent le vendre vide à l’école, avaient du mal à rester concentrés.
Vivant en grande majorité de l’agriculture et de l'élevage, les familles de ces élèves n’ont pas toujours les moyens de financer les études de leurs enfants et notamment leur matériel scolaire.
Les livres coûtent chers et l’établissement lui-même ne dispose pas de ressources suffisantes pour offrir les manuels nécessaires au suivi des cours.
Avec ce nouveau projet « Cap sur le Bac », les élèves de première et terminale disposeront de manuels scolaires neufs et adéquats pour suivre leur scolarité et atteindre le baccalauréat en toute sérénité.
« En plus d’être utilisés pendant les cours, ces livres permettront aussi aux élèves de travailler chez eux en rentrant après leurs journées au lycée et d’être plus assidus dans leur travail personnel » Sœur Clarisse
L’établissement est confronté à une autre difficulté : recruter et fidéliser les équipes enseignantes de qualité pour assurer le bon suivi des élèves.
Compte tenu de la distance entre l’établissement et les communes alentour, les transports sont longs et couteux.
Les Filles de la Charité sont donc conscientes qu’il leur faut participer aux frais de transport des enseignants afin de leurs donner l’envie de rester au service de l’institution et d’adhérer au projet éducatif et pédagogique de l’établissement.
Grâce à votre soutien : 60 élèves de 1ères et terminales atteindront le baccalauréat, accompagnés dans leur parcours scolaire par 25 professeurs investis à leurs cotés vers le chemin du succès
Un grand merci !
Avec eux, Grâce à vous
50 €
25 €
1500 €
20 €
150 €
1000 €
25 €
50 €
100 €
150 €
31 €
15 €
100 €
Je suis sœur Clarisse, Fille de la Charité, camerounaise, membre de la Communauté de Midjivin depuis plusieurs années. À présent, je suis la responsable du Complexe Scolaire Sainte Catherine Labouré de Midjivin. J’aime les enfants et je me donne avec joie, dévotion et détermination pour l’éducation intégrale de la jeunesse. Je collabore dans ce service éducatif avec mes sœurs en communauté et plusieurs laïcs. En plus de ce service éducatif, nous nous occupons d’un groupe d’une cinquantaine de personnes âgées, pauvres et abandonnées à eux-mêmes, à qui nous offrons un repas les dimanches ; nous restons attentives à les soulager au niveau de leur santé quand ils sont malades.
Et comme toutes Filles de la Charité, nous faisons les services à domicile et restons ouvertes à tous ceux qui sont dans le besoin et à qui nous pouvons apporter notre aide et soutien.
25 €