Située en Albanie près de la capitale Tirana, Durrës est la deuxième plus grande ville économique et industrielle du pays avec 400 000 habitants.
Les Filles de la Charité y sont implantées depuis 1992 au service de la population locale. Comme toute ville d'Albanie, Durrës est confrontée au chômage, à l'émigration, à la corruption et à une pauvreté extrême.
Il existe 10 instituts pénitentiaires et de réhabilitation sur le territoire Tirana-Durres, dont un pour mineurs.
« La pastorale des prisons dans notre diocèse a commencé il y a près de vingt ans et ce n'est que ces dernières années qu'elle a été organisé de manière plus structurelle sous la responsabilité du prêtre diocésain, le P. Kreshnik Ivani, nommé par l'archevêque, avec qui collaborent les différentes équipes » Sr Lindita
En Albanie l’univers des prisons est malheureusement toujours répressif, il n'y a pas encore de mesures d’accompagnement orientées vers la réinsertion et la promotion humaine, but promu par l'Église.
Le respect des droits et de la dignité de la personne laisse beaucoup à désirer. Les détenus sont souvent considérés comme des bêtes et sont parfois battus. Il est toujours très difficile de dénoncer cet état de fait et le joug du passé complotiste, répressif et fermé de la période communiste est encore très lourd.
« A l'exception de l'institut Kavajë pour mineurs et quelques autres nouvelles structures, toutes les autres sont en très mauvais état, délabrées, avec des conditions d'hygiène épouvantables semblables à des camps. La violence du personnel est presque toujours à l'ordre du jour. Notre équipe se rend 4 fois par semaine dans les différentes prison ». Sr Lindita
Dans le cadre de leurs missions, Les filles de la charité ont à cœur d’être au plus proche des prisonniers enfermés à Durrës (60 adultes), Rrogozhinë (50 adultes) et Req (100), qu’ils soient catholiques ou de tradition musulmane.
« Nous prions aujourd'hui pour les frères et sœurs qui sont en prison : ils souffrent tellement, pour l'incertitude de ce qui va se passer à l'intérieur de la prison, et aussi en pensant à leur famille, à leur état, si quelqu'un est malade, si quelque chose manque. Nous sommes proches des prisonniers, aujourd'hui, qui souffrent tant en ce moment d'incertitude et de douleur » Pape Francois (Mars 2022)
Ces personnes en détresse ne reçoivent aucune visite, soit parce qu’elles sont abandonnées par leurs familles ou parce qu’elles sont étrangères soit parce que leurs familles sont si pauvres qu’elles ne peuvent pas se permettre de leur rendre visite.
« Nous prenons soin de leur dignité blessée par la culpabilité. Par la communication, l'écoute, et diverses activités culturelles et pastorales, nous voulons faire l'expérience de la proximité avec ces hommes, en les considérant comme des personnes humaines et non comme des «restes ». Chacun d’eux se voit offrir la possibilité de se sentir aimé pour ce qu'il est, afin qu'il ne se sente pas seul et abandonné. Au-delà d’un soutien matériel, nous les aidons à se projeter dans une réhabilitation à leur fin de peine, et à dépasser ainsi la logique de rejet si répandue dans le contexte albanais » Sr Lindita
- Fournir des repas équilibrés en particulier aux malades de la prison et des vêtements aux plus pauvres
- Améliorer leur état de santé en assurant des examens médicaux et/ou de laboratoires ainsi que la délivrance de médicaments
- Apporter un soutien spirituel et moral à travers des sacrements, catéchèse, rencontres bibliques et nouer un dialogue interreligieux œcuménique avec les détenus non catholiques qui le souhaitent
- Continuer à être un lien entre les détenus et leurs familles en leur permettant de communiquer via notre téléphone, en aidant également leurs familles pauvres
- Créer des liens socioculturels à travers les films éducatifs, des groupes de discussion, des rencontres récréatives, animations et championnats sportifs
Avec votre soutien, vous permettez aux Filles de la Charité d’apporter le réconfort dont ces prisonniers ont besoin
Avec Eux, Grâce à Vous
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D’origine Kosovar, je suis Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul et œuvre dans la région Albanie-Kosovo, qui dépend de la Province de Slovénie, (avec une maison provinciale à Ljubljana). Je suis travailleuse sociale et suis particulièrement impliquée dans la pastorale diocésaine des prisons.