Nous souhaitons améliorer les conditions de vie d’une famille de 7 enfants, demeurant dans un village satellite de la paroisse de Midjivin, localité située entre Kaele et Maroua au NORD-CAMEROUN.
Comment ? En mettant à disposition du père de famille une paire de bœufs de labour, une charrue et une charrette.
Monsieur Jean-Claude, âgé de 45 ans est cultivateur mais il n’a pas jusqu’ici les moyens nécessaires pour obtenir un bon rendement des 10 hectares de terrain qu’il possède. Depuis la mort de son père d’autres terrains sont disponibles. Jean-Claude est un homme courageux et travailleur et désire valoriser ce patrimoine en augmentant les surfaces cultivées. Il a sollicité avec sa femme une aide auprès de nous pour diversifier et développer leurs cultures (mil, maïs, coton, haricots, gombo, karal) dont les revenus leur permettront d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés : mieux subvenir aux besoins de leur famille, de leur santé et offrir une bonne scolarité à leurs enfants afin de les aider à bâtir leur avenir.
Quelques mots sur notre région
L’extrême-nord est la région la plus pauvre du pays où les gens vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Les méthodes de culture sont encore primitives. Les conditions climatiques s’apparentent à la zone steppique sahélienne avec sa longue saison sèche coupée de pluies en juillet et août. Les pluies sont donc rares et le manque d’eau est un problème récurrent auquel le forage de puits n’apporte que des réponses partielles. La situation sanitaire de la population est précaire, avec des carences alimentaires de fréquentes maladies : infections digestives et cutanées, paludisme.
Pendant plusieurs années cette région, située entre le Nigéria et le Tchad, a fait la une des médias, en raison des attaques menées contre la population par la secte armée Boko Haram dont le seul nom fait frémir... L’intervention de l’armée Camerounaise a permis de sécuriser la région mais la vigilance reste de mise. La population civile s’est aussi organisée et contribue à assurer la protection des villageois et des Communautés.
Les premières Filles de la Charité missionnaires sont arrivées parmi les GUIZIGAS en 1972. Elles ont œuvré durant toutes ces années au développement de cette population par les visites de santé dans les villages dépendant des missions de MIDJIVIN et MOUTOURWA : éducation sanitaire, PMI, campagnes de vaccination, soins aux lépreux. Au plan de l’éducation, l’alphabétisation des adultes, la formation humaine et chrétienne des jeunes filles, l’animation de groupes d’enfants et l’évangélisation, en lien avec les catéchistes des villages ont été des actions constantes.
Depuis quelques années des vocations autochtones ont fleuri dans cette jeune Eglise, et actuellement toutes les Filles de la Charité au service du peuple Guiziga sont Camerounaises.
Au fil des ans, en plus de ces services itinérants, des bâtiments sont construits en réponse aux nouvelles nécessités de la population : école maternelle, puis écoles primaires, un foyer pour les personnes âgées, le Centre de formation « Marguerite Naseau », puis l’hôpital pédiatrique et maternité de Moutourwa.
Les visites à domicile, la pastorale paroissiale et l’animation vincentienne contribuent à sécuriser les villageois qui se sentent soutenus dans leurs conditions de vie précaires.
Nous espérons beaucoup de ce projet, merci d'avance pour votre aide !
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Fille de la Charité, membre de la Communauté de Midjivin, constituée de 3 Sœurs, je m’occupe des enfants malnutris, de l’animation sanitaire et féminine dans les villages ; les 2 autres sœurs sont dans l’éducation (école maternelle et primaire) et dans la pastorale.
100 €