Né il y a plus de 73 ans au Proche Orient, le conflit israélo-arabe n’est toujours pas résolu condamnant 15 millions d’israéliens et de palestiniens à vivre ensemble dans un contexte de violence qui ne cesse de s’intensifier.
La situation politique est explosive entre Israël, l'Autorité Palestinienne et le Mouvement Hamas tandis que privations, terreur et insécurité sont durement ressenties par les populations.
En Cisjordanie, l’augmentation croissante du nombre de colonies suivies des bouclages et des restrictions de circulation asphyxient toujours plus les habitants de ce territoire, déjà pénalisés par la forte dépendance de leur économie à l'égard d'Israël et par un taux de chômage élevé.
La démolition de maisons et d'infrastructures a également des implications économiques à long terme pour les familles et les communautés.
Et la pandémie a durement frappé les territoires Palestiniens : "Avec l’arrivée du Covid-19, toute la ville la de Bethléem, qui dépend principalement du tourisme, a été fermée et plus de 85% des habitants ont perdu leur principale source de revenus." Sr Francisca
Souffrant doublement d’une instabilité politique et économique, la population est également dépourvue de protection sociale et pâtit d’un système de santé déficient, ces réalités affectants principalement les habitants défavorisés.
Arrivées à Bethléem en 1886, les Filles de la charité ont construit un hôpital et une Crèche pour les enfants abandonnés nés hors mariage. L'hôpital a été fermé pendant la guerre mais la maison d'enfants fonctionne encore aujourd'hui.
Les sœurs poursuivent leur mission en ciblant les plus pauvres parmi les pauvres. En raison de la détérioration de la situation politique et socio-économique de la région et en l'absence d'un système de protection sociale, elles ont décidé de créer en 1999 le secteur des services sociaux à Bethléem.
Entre combats et bombardements, pauvreté, chômage et manque de sécurité, la situation est très difficile pour les habitants. Ils ont un accès aux services de base et au monde extérieur particulièrement limité.
Les services de santé du territoire palestinien occupé sont confrontés à des pénuries chroniques de fournitures médicales.
« La séparation physique de Gaza puis de Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie limite la taille du marché palestinien et empêche les exportations et les importations. » Flavia Andon, chef du département du service social
Ce projet de soutien médical permettra de fournir des médicaments, en particulier pour les maladies chroniques (diabète, problèmes cardiaques). Par ailleurs, il permettra de soutenir les opérations qui ne peuvent être effectuées dans les établissements publics en raison de l'urgence du cas et de la longue liste d'attente dans les hôpitaux publics.
Ici nous référons les patients aux centres médicaux où un médecin certifié fait le diagnostic et décide du traitement. En tant que travailleurs sociaux, nous offrons également des conseils et éduquons les familles et les individus souffrant de graves problèmes de santé. Nous nous assurons également que le protocole du médecin soit bien suivi par le patient et éviter ainsi l’hospitalisation » Flavia Andon
"Ahmad a 16 ans et souffre de diabète. Il vit avec sa mère, son père et ses trois frères dans un village à l'est de Bethléem.
Depuis qu'il a 5 ans, nous l'aidons à obtenir son traitement, inaccessible sans notre intervention."
Vos dons permettront de :
- Fournir des traitements et distribuer des médicaments à 80 enfants, femmes et personnes âgées pauvres et malades
- Couvrir les opérations pour les personnes malades
- Assurer le suivi des visites à domicile
- Prodiguer un soutien psychosocial aux bénéficiaires
Le projet cible principalement les femmes et les enfants, ainsi que les personnes âgées. Il bénéficiera aussi à des personnes seules sans source de revenus qui souffrent de maladies chroniques et n'ont aucune ressource pour répondre à leurs besoins.
Ce sont 30 personnes âgées souffrant de maladies chroniques qui recevront des médicaments adaptés à leurs pathologies tous les mois.
50 femmes et enfants auront accès à cette assistance et ceux souffrant de diabète recevront également notre aide sous forme de médicaments et de soutien en nature.
Un grand merci pour votre soutien,
Avec eux, grâce à vous !
50 €
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Je suis Sr Frantiska, Infirmière et titulaire d’un diplôme de chimie . J’ai rejoint la Compagnie la Charité en 1989 et œuvre au Liban depuis 2019 après avoir vécu en République Tchèque, France et Slovaquie.
Dans ce projet, j’accompagne Flavia Andon, chef du département du service social, administré par les filles de la Charité -Saint Vincent de Paul situé dans le district de Bethléem// Territoire palestinienne et qui a plus de 20 ans d'expérience dans le domaine du travail social et de l'organisation.