Même si l’Afrique est le continent le moins touché par l’épidémie de coronavirus, neuf régions du Cameroun sont aujourd'hui touchées par la pandémie, plaçant le pays parmi les plus affectés en Afrique. Avec la fermeture des frontières, les mesures de confinement et la hausse des prix des denrées alimentaires, l'effondrement de l’économie et la famine sont autant de menaces concrètes.
Les conséquences économiques de cette épidémie sont un défi supplémentaire pour le pays, déjà marqué par des violences dans les régions de l’extrême-nord, du nord-ouest et du sud-ouest. Depuis plusieurs années, conflits et menaces dans ces régions ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes et réduit drastiquement l'accès aux soins et à l’éducation dans ces régions devenues particulièrement vulnérables.
Midjivin est un canton situé dans la Région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Il compte près de 12 900 habitants appartenant à trois ethnies majoritaires (Guiziga, Moudang et Guidar.) La culture du coton reste la principale source de revenus de la poulation. Vivant pour la plupart d'une agriculture de subsistance (mil, l'arachide, haricot et maïs, élevage), leurs récoltes suffisent à peine pour faire vivre leurs familles. Pour enrichir leur alimentation, les habitants doivent souvent vendre le peu de réserves de leur grenier afin de se procurer le minimum de protéines.
Le Complexe scolaire Sainte Catherine Labouré, dirigé par les Filles de la Charité, est le seul collège de la région. C’est également le seul collège du diocèse. Celui-ci comprend 6 grands départements comportant certes des lycées et CES mais dont les infrastructures sont en majorité vétustes et où le suivi pédagogique est parfois déplorable d'où les résultats scolaires alarmants.
Les Filles de la Charité ont pour vocation d’accompagner leurs élèves à un niveau d’études à la hauteur de leurs ambitions et de celui de leur pays. Au fil des années, elles parviennent à ouvrir des classes et à équiper l’établissement en infrastructures indispensables à son fonctionnement.
Déjà en 2018, les Filles de la Charité avaient sollicité les Projets Rosalie pour financer l’achat de livres et assurer la scolarité des jeunes lors de l’ouverture d'une classe de 6ème. L’appel à don de l’an passé avait également permis de financer des frais d’équipement informatique pour assurer une gestion efficace de l’établissement.
Cette année, ce sont les élèves de 3ème et de seconde qui ont besoin de manuels afin de progresser dans leur apprentissage scolaire.
Ces enfants pour la plupart viennent des familles pauvres et les faibles revenus des parents ne leur permettent pas d'acheter à leurs enfants manuels ou fournitures.
Plusieurs élèves n’ont que deux ou trois cahiers sur lesquels ils sont contraints de prendre les notes d'une dizaine de disciplines. Bien plus, dans une classe de 20 élèves, à peine un ou deux disposent d'un livre.
Ces conditions ralentissent leur apprentissage alors que les enjeux pour l’année prochaine sont particulièrement importants pour ces élèves de 3ème : pour la première fois depuis l’ouverture des classes, il faut les préparer au BEPC (Brevet d'études du Premier Cycle).
Avec l’acquisition de ces livres, les Filles de la Charité et l’équipe pédagogique pourront dispenser les cours dans les conditions pédagogiques décentes visant à:
Ces livres seront mis à disposition des élèves pendant les cours et les heures d’études pour progresser avec les exercices donnés par les enseignants. Les élèves sont bien évidemment sensibilisés à l'entretien et la bonne tenue de ces livres, ainsi qu’à l’assiduité pendant leur scolarité.
Avec l’ouverture de ces 2 nouvelles classes, ce projet d’éducation va aider 60 élèves (30 en 3ème et 30 en seconde) à améliorer leurs performances scolaires et à tirer le meilleur de leur potentiel.
En donnant 75€, vous permettez à 1 élève d'avoir accès à des manuels durant toute son année scolaire et à réduire les inegalités en matière d'éducation
Votre don fait la différence.
Merci pour eux
Des aprentissages au bénéfice de tous nos élèves
Merci pour votre engagement à leurs côtés
30 €
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Je suis Sœur Lorraine TOKO, Fille de la Charité de la Province du Cameroun et responsable de la Communauté de Midjivin. Je suis en mission à Midjivin dans l'Extrême-Nord du Cameroun où sont présentes les Filles de la Charité depuis 1971. Nous sommes actuellement 6 sœurs a assurer l'œuvre sociale des Filles de la Charité (visites à domicile, PMI dans 13 villages, suivi des personnes âgées abandonnées, paroissiale, etc.). Nous déployons également énormément nos efforts dans l'éducation des enfants et des jeunes qui constituent l'espérance de l'Eglise et du monde.
En 1997, les Filles de la Charité ont créé une école de Maternelle et le Primaire accueillant à ce jour 300 élèves . Depuis 2017, sous la demande insistante des parents soucieux de l'éducation qualitative de leurs enfants, elles ont ouvert un collège d'enseignement général dont j'en suis la responsable.