Lorsque les Filles de la Charité de la province France-Nord se sont installées Rue Miollis à Paris, elles avaient ouvert en 2006 un « Atelier Terre » destiné à des personnes en situation de précarité. Cet atelier, au cours des années, a accueilli une trentaine de personnes. Le travail de modelage et de sculpture les a aidés à reprendre confiance en elles, à développer des capacités artistiques ignorées jusque-là de ceux qui les accompagnaient socialement mais aussi de ces personnes elles-mêmes.
Lorsque la communauté en 2017 a quitté ce lieu, l’atelier a dû fermer ses portes.
Après de nombreuses demandes, des anciens bénéficiaires et grâce à une récente opportunité, un nouveau local a été mis à la disposition des Filles de la Charité afin d'être aménagé pour faire renaitre l'atelier.
Une superbe cave voutée dans l’école St Jean Gabriel au cœur de Paris n'attend que l’électricité, l’eau, et des aménagements de sécurité pour être fonctionnelle. C’est pour cela que nous avons aujourd’hui besoin de votre aide.
Déjà entourés d'un architecte, les plans sont faits et les travaux pourront se faire pendant les vacances d’été ; par des entreprises pour le gros œuvre puis en organisant un chantier de bénévoles dont les futurs utilisateurs pour les finitions (peinture) et le sol.
1. Accueillir des personnes en grande précarité
Le travail de la terre en liant les 4 éléments que sont l’air, le feu, la terre, et l’eau nous permet de retrouver nos racines humaines.
En créant de leurs mains, dans un climat chaleureux et fraternel, ces personnes découvrent qu’elles peuvent donner naissance à une œuvre belle et utile.
Cela leur permet de se reconstruire psychologiquement et socialement petit à petit.
2. Situé au sein d’un groupe scolaire Vincentien, cet atelier accueillera en plus des élèves (dont un groupe de jeunes atteints d’autisme) et des enseignants.
Des expositions communes leur permettront de s’apprivoiser mutuellement : personnes en situation de précarité et de handicap, jeunes, enfants, éducateurs, parents, voisins.
3. Faire découvrir aux parents d’élèves et au voisinage le bonheur de vivre ensemble dans une fraternité constructive et respectueuse de nos différences.
4. Les ventes d’objets réalisés ainsi que la formation d’adultes volontaires (enseignants, bénévoles) permettront la pérennisation de l’atelier en assurant compétences et autofinancement.
« Depuis le début de cet atelier poterie et sculpture, j’ai été témoin des progrès sociaux de ces personnes, grâce à ce travail de la terre dans une ambiance calme et chaleureuse. La réouverture de celui-ci dans ce nouveau lieu permettrait de continuer leur travail de (re)structuration personnelle et sociale ainsi qu’une rencontre fraternelle hebdomadaire entre différentes populations et générations. »
Sœur Danièle
« Quand je suis venue à l’atelier, j’ai découvert deux choses : d’abord que la terre a quelque chose de magique. Ensuite, que travailler seul, c’est comme une tristesse. Quand on est en groupe, nous nous sentons aimés, en communion, unis les uns aux autres par la terre. »
Lucienne
« La terre ça donne la vie, ça m’aide à grandir et ça m’aide à être patiente parce qu’il y a beaucoup d’étapes avant d’avoir l’œuvre terminée. Quand je travaille la terre je suis moi-même, j’ouvre ma coquille. »
Rose
« Créer ça m’apaise. À l’atelier on est plus tout seul, on prête attention aux autres on se retrouve pour partager, s’entraide, se conseiller. Chacun prend son temps et respecte l’autre, on se découvre d’une autre manière. »
Samuel
De leur coté, les Filles de la Charité ont lancé une vente de un pots de confiture au profit du projet: Un pot de confiture acheté = un pot de terre offert pour le projet une fois lancé !
D'avance MERCI pour votre aide dans ce projet si important à leurs yeux !
300 €
350 €
50 €
50 €
50 €
60 €
80 €
50 €
100 €
401 €
50 €
50 €
Je suis Sœur Danièle Kogel de la province Belgique France Suisse. Le fil rouge de ma vie au service des pauvres se déroule auprès de personnes en situation de grande précarité : jeunes placées en institution car retirées par les services sociaux à leur famille, familles du quart monde dans des cités de banlieue parisiennes, personnes errantes souvent malades, personnes à la rue… J’ai toujours travaillé avec des associations de laïcs.
Je suis actuellement dans une communauté de 3 sœurs, dans une maison située au cœur de Paris, dont la fondation remonte au temps de St Vincent. Dans cette maison, il y a une école, un collège, des locataires et la communauté. Nous nous efforçons d’ouvrir ces personnes différentes à la réalité de ce que vivent les personnes sans abri de Paris.
Il y a 30 ans, j’ai découvert les bienfaits du travail de l’argile et me suis formée à l’accompagnement de personnes en grande précarité grâce à ce médiateur qui a des effets psychologiques bénéfiques sur les personnes : enfants et adultes.
Depuis, au sein d’ateliers de poterie et sculpture je suis témoin des progrès sociaux de ces personnes, grâce à ce travail de la terre dans une ambiance calme et chaleureuse.