Tsihombe est un district de la Région Androy au sud de Madagascar.
Les Filles de la Charité y ont fondé une communauté en 1965 (7 sœurs à ce jour) et gèrent un dispensaire, un établissement scolaire et un centre social au service de la population dans un pays où l’état peine à assurer l’éducation, la santé et la sécurité alimentaire des habitants.
3 années consécutives de sécheresse accablent actuellement cette région de l’Androy et la situation devient très préoccupante pour 1,35 million de personnes menacées de famine et malnutrition.
« La région est sèche et désertique, aucune rivière ni source d’eau n’existe, seuls certains endroits ont des nappes sous terraines mais elles sont en général salées ou trop sales pour être exploitées, il n’y a pas de forêt ni de montagne : tout est plat et sec.
Du fait du réchauffement climatique, le phénomène météorologique « El Niño » affecte particulièrement la région et empire la sècheresse d’année en année. »
Sœur Josiane Marie Louisette
Cette situation est d’autant plus tragique que le pays souffre déjà d’un fort retard de développement avec ses corolaires : pauvreté et faible niveau d’alphabétisme de la population.
Le contexte de pandémie mondiale et la limitation des déplacements a accentué cette crise alimentaire, alors que les emplois saisonniers permettaient aux familles de survivre une fois les réserves épuisées pendant la période de "soudure" entre janvier et avril.
« Leur moyen de subsistance est l’élevage et quelques plantations qui supportent la sécheresse. Malheureusement, le manque d’eau limite énormément la possibilité de cultiver maïs et manioc comme les populations en ont la coutume. »
Sœur Josiane Marie Louisette
Dans les villages les plus excentrés, les villageois sont parfois contraints de manger les semences au lieu de les planter, ou les fruits des cactus dont les apports nutritionnels sont très faibles.
Victimes de la famine, hommes et femmes cherchent désespérément de quoi manger et de nombreux enfants abandonnent l'école pour mendier.
Pour améliorer les conditions de vie des familles dans les villages de la région, les Filles de la Charité veulent développer de petits jardins potagers et construire une ferme pour élever des volailles et ranger le matériel nécessaire.
Afin d’assurer la culture du jardin potager et de l’élevage, un bassin devra aussi être construit pour stocker de l’eau douce (un camion-citerne passe régulièrement alimenter les besoins des villages)
Le projet commencera sur les terres de la communauté.
Les Filles de la Charité utiliseront une partie des ressources pour l’alimentation de la cantine sociale qu’elles gèrent et l’autre partie sera revendue pour pérenniser le projet.
Trois jeunes seront embauchés pour participer au travail quotidien et seront formés par des bénévoles et sous la responsabilité de Sœur Josiane Marie Louisette la porteuse du projet. Ils subsisteront ainsi à leurs besoins et à ceux de leur famille en plus de participer à l’amélioration des conditions de vie de la population.
En voyant l’efficacité de ce projet nous espérons motiver d’autres jeunes à évoluer dans ce sens afin que les initiatives dans la région se multiplie. Les 3 jeunes à l’origine du projet deviendront formateurs pour les autres jeunes intéressés par le projet : nous comptons sur ce cercle vertueux.
La récolte reviendra aux 2/3 aux jeunes ayant travaillé sur le projet pour leurs besoins quotidiens et afin de pouvoir les revendre. 1/3 reviendra aux Filles de la Charité qui s’assureront de créer une « caisse commune » et ainsi de garder des semences pour la saison suivante. Chaque lieu aura une semence différente pour assurer une diversité des légumes et légumineuses et afin que leurs permettre de revendre leur production d’un village à l’autre.
Les 3 jeunes hommes employés par la communauté pour lancer le projet subsisteront aux besoins de leur famille et participeront à l’amélioration des conditions de vie du village.
Les sœurs utiliseront aussi une partie des ressources pour assurer la distribution de repas de la cantine qu’elles ont créé au sein du village.
Enfin, tous les jeunes de la région auront l’occasion de dupliquer ce beau projet avec l’aide des sœurs à l’avenir.
Les famines à répétition à Madagascar ont un impact catastrophique.
En plus d’une aide alimentaire quotidienne les Filles de la Charité veulent pérenniser ce projet afin de responsabiliser les populations et leur donner l’opportunité de s’en sortir par leur propre travail.
Avec votre aide, leur vie peut changer : nous comptons sur vous
MERCI pour votre générosité !!
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Je suis Fille de la Charité, responsable du centre social, de la maison NOTRE DAME DU ROSAIRE et du développement rural dans le district de TSIHOMBE. Nous nous occupons directement des pauvres en plus des jeunes Catholiques dans le mouvement d’Eglise comme le FTMTK = Mouvement des Jeunes Rural Catholique Malagasy