Située au nord du Chili, au milieu du désert d'Atacama la ville d’Iquique est une porte d'entrée pour de nombreux migrants des pays frontaliers (Pérou, Bolivie). Plus récemment, la région a subi une arrivée massive de vénézuéliens forcés de fuir leur pays en raison de la profonde crise politique et économique qui frappe leur pays. Ce flux migratoire illégal, provoque parfois des manifestations violentes chez les populations locales.
La principale source de revenus étant le tourisme, le taux de pauvreté s’est encore accru avec l’arrivée de la pandémie.
La région de Tarapacá, au bord de l’océan pacifique, manque cruellement de logements et d’eau, à tel point qu'une deuxième ville « Alto Hospicio » s'est formée à 14 kilomètres de Iquique. De nombreux migrants, qui s’y sont installés, vivent dans des maisons de fortune construites de déchets urbains provenant d'Iquique. Ils ne disposent d'aucun service ni d’urbanisation de base (eau, électricité, égouts, voies de communication). Au total, ce sont 50 camps où les familles survivent grâce au commerce de rue en nettoyant notamment les vitres des voitures aux feux rouges. D’autres migrants, plus chanceux, travaillent comme ouvriers avec toutefois des revenus bien inférieurs au salaire minimum. Parmi les personnes arrivées récemment, on dénombre de nombreuses femmes enceintes avec leurs d’enfants.
3 Filles de la Charité vivent implantées dans le camp Nuevo Renacer dans la communauté d'Alto Hospicio sous un climat désertique sans qu’il n’y ait jamais aucune pluie. Elles s’attachent à accompagner ces familles en les aidant à s'organiser pour régulariser leur situation juridique dans le pays. Dès qu’elles le peuvent, elles s’attellent à leur mettre de l’eau à disposition dans un bassin, rempli par l’acheminement de camions citernes.
Ce projet permettra de mettre une petite citerne individuelle à disposition de chacune des 30 familles suivies par les Filles de la Charité.
« Nous avons organisé avec les autorités municipales, un passage plus régulier des camions-citernes d'eau qui garantiront un acheminement suffisant à l’utilisation quotidienne de l’eau pour ces familles. » Sr María Isabel Ruiz
Ils pourront désormais disposer de suffisamment d'eau pour se nourrir et assurer leur hygiène. De plus, ces dispositifs d’accès à l’hygiène limiteront les maladies et les épidémies, qui se répandent très facilement en affectant en priorité les enfants.
Sr María Isabel Ruiz explique encore : « Cette aide est vitale tant pour leur survie et leur santé que pour leur dignité »
Grâce à ce projet, 30 familles d'immigrés (soit environ 120 personnes) verront leur quotidien transformé.
« Une fois ce premier accès indispensable mis en place, nous aimerions aider ces familles à stabiliser leur situation. Plusieurs axes sont notamment en cours de développement pour les aider à les rendre autonomes ».
Cuisine, artisanat, coiffure, manucure, ateliers d'alphabétisation sont autant de programmes de formation pour les aider à subvenir à leurs besoins élémentaires.
Un GRAND MERCI pour votre soutien à ce projet d’accès à l’eau.
Avec eux, grâce à vous
200 €
100 €
80 €
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Je suis une Fille de la Charité née en Colombie et je travaille au Chili depuis 53 ans. J'ai servi dans des écoles, des foyers pour enfants, des œuvres sociales, des centres de mission ruraux, des soins aux migrants et des services aux autorités provinciales.
Je vis actuellement dans la ville d'Iquique, au Chili, au service des migrants.
Je suis la sœur servante de la communauté locale.
200 €