La région Extrême Nord du Cameroun souffre d’une inquiétante situation humanitaire liée au changement climatique.
Le climat est assez rude: à peine trois mois de pluie pour les cultures dont les récoltes servent à subvenir à tous les besoins vitaux de la famille pour toute l'année.
Durant cette saison de pluie, routes et infrastructures sont détériorées par les inondations.
L’érosion des sols et la pression démographique du fait de l’afflux de personnes qui fuient la guerre avec Boko-Haram pèsent gravement sur la région et poussent une population de plus en plus nombreuse à fuir l’insécurité alimentaire.
Alors que les habitants se sentent de plus en plus isolés et abandonnés par le pouvoir central, les Filles de la Charité continuent d’œuvrer auprès des populations depuis leur installation dans la communauté de Midjivin en 1971
Elles se déploient notamment énormément dans l’éducation des enfants et des jeunes.
En 1997, elles ouvrent une première école maternelle, puis en 2004, l’Ecole primaire Ste Catherine Labouré qui accueille aujourd'hui 300 élèves.
C’est en 2017, sous la demande insistante de parents soucieux de l’éducation de leurs enfants qu’elles ouvrent un collège d’enseignement général pour assurer l’accueil de 40 collégiens.
Avec le collège, tout comme à la Maternelle et au Primaire, les parents sont sûrs de l'assiduité et de la régularité des cours. Il s'ajoute la compétence des enseignants professionnels, tous formés dans les écoles normales supérieures. L'éducation chrétienne dispensée permet également d'inculquer aux élèves des valeurs, levier important pour des relations sociales paisibles.
Les familles de la région de Midjivin ont pour le moment la chance d'être préservées des conflits fondamentalistes et de pouvoir bénéficier de la qualité de cet enseignement ; quand l’Unicef ressence plus de 850 000 enfants déscolarisés du fait de la violence et de l’instabilité qui règnent depuis 3 ans à la frontière Nigériane et dans les provinces anglophones du Cameroun.
Les Filles de la Charité aux commandes de l’établissement font face à des besoins chroniques pour assurer un suivi pédagogique qualitatif pour les jeunes et financer le fonctionnement de l’école.
Or, les ressources ne sont pas suffisantes pour financer ces frais: l'établissement ne bénéficie actuellement d'aucune aide de l'État, et compte tenu des maigres revenus des parents d’élèves, les ressources tirées des frais de scolarité ne permettent pas de les remplacer.
Il y a 2 ans, Sr Lorraine nous avait sollicités pour que les collégiens puissent bénéficier de livres que leurs parents ne pouvaient leur offrir compte tenu des gros sacrifices déjà effectués pour financer la scolarité de leurs enfants.
Cette année, Les Filles de la Charité font appel aux Projets Rosalie pour les aider à financer l’achat d’ordinateurs et de matériel numérique au profit del’établissement.
Ce matériel informatique est indispensable pour :
- Assurer une gestion efficace de l’établissement, soumis à de terribles lourdeurs administratives
- Soutenir les enseignants dans l’accompagnement des élèves pour l’obtention de leur brevet
- Dispenser des cours de langue aux élèves et les familiariser aux exigences numériques
Cette fracture numérique pénalise injustement les jeunes collégiens alors que nombreux d’entre eux ont la capacité de concourir à l’entrée des écoles supérieures de formation en vue d’une insertion sociale et professionnelle.
Pour répondre à ces besoins technologiques et numériques, Sr Lorraine la responsable du collège a évalué au plus près un budget de 5000€ pour financer les acquisitions et installations les plus urgentes :
- 2 ordinateurs + licences d’exploitation
- 1 photocopieur et petit équipement
- 1 retro-projecteur
Comme Soeur Rosalie Rendu, figure emblématique des Projets Rosalie, les Filles de la Charité de Midjivin se mobilisent une fois de plus pour assurer l’égalité devant l’éducation.
"Il faut viser à un bien plus complet, plus durable : étudier leurs aptitudes, leur degré d’instruction et tacher de leur procurer du travail afin de les sortir d’embarras"
Soeur Rosalie Rendu
C’est avec votre soutien que ce projet provoquera le changement
Un immense merci pour votre générosité !
115 €
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80 €
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Je suis Sœur Lorraine TOKO, Fille de la Charité de la Province du Cameroun et responsable de la Communauté de Midjivin. Je suis en mission à Midjivin dans l’Extrême-Nord du Cameroun où sont présentes les Filles de la Charité depuis 1971. Depuis 2017, sous la demande insistante des parents soucieux de l’éducation qualitative de leurs enfants, elles ont ouvert un collège d’enseignement général dont j’en suis la responsable. L'année prochaine , le collège présentera sa première vague de brevetés . Nous comptons énormément sur votre concours pour bien préparer les élèves à affronter cette échéance sans peur et avec brio. Assurance de ma prière et toute ma gratitude pour votre soutien à l'égard des pauvres